Malgré ces faits, Joël Bouchard demeure confiant et souhaite tout simplement que ces joueurs se sentent bien sur la glace de Belleville ce soir.
« C'est important que nos joueurs se sentent confortables. Le défi que je leur lance, c'est de jouer à la hauteur de leur potentiel », a mentionné l'entraîneur-chef du Rocket de Laval. « Ils ont été repêchés ou ils ont été invités pour une raison. C'est parce qu'il y a des choses qu'ils font bien, ils ont une identité et l'important c'est qu'ils se sentent à l'aise ce soir. »
De leur côté, Nick Suzuki et Ryan Poehling tenteront de faire bonne figure avant le camp de développement des Canadiens pour influencer l'organisation à les garder avec la grande équipe.
Cependant, comme le souligne Bouchard, le fait de prendre de l'expérience dans la Ligue américaine est une très bonne option. C'est d'ailleurs très rare qu'un joueur fasse le saut directement dans la LNH.
« Dans la vie, il y a deux sortes de joueurs. Il y a les exceptionnels et il y a tous les autres. Et dans la catégorie de tous les autres, c'est pêle-mêle et c'est le premier qui va réussir à se sortir la tête de l'eau et finir par survivre. Dans le cas des exceptionnels, la ligne est très haute. On va parler de Connor McDavid, Sidney Crosby ou Auston Matthews. C'est des gars qui ont des aptitudes et une compréhension du hockey qui sont inexplicables », a expliqué le flamboyant instructeur. « Le reste des autres, s'ils veulent jouer au hockey, il y a une façon pour eux de s'améliorer et c'est définitivement la Ligue américaine. »
En ce qui a trait à la formation des Canadiens, Bouchard n'a pas confirmé les trios et qui sera laissé de côté pour la rencontre, mais le Québécois Rafaël Harvey-Pinard devrait avoir la chance d'amorcer le match aux côtés de Poehling et Suzuki.
« On va faire jouer tout le monde avec tout le monde. Mon but à moi, c'est de placer des joueurs à des positions où ils seront en mesure de performer. Harvey-Pinard peut jouer à gauche ou à droite, en avantage ou en désavantage numérique. En anglais, on appelle ça un ''Swiss Army Knife''. Il a plusieurs atouts », a souligné Bouchard. « Ce n'est cependant pas une grande science les trios et paires défensives dans un tournoi des recrues. Tu essaies de trouver de bonnes combinaisons, mais ça risque aussi de changer durant le match. »