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MONTRÉAL - Brendan Gallagher et Paul Byron ont répondu à l'appel de leurs patrons jeudi soir.

Lors de son point de presse qui a suivi la date limite des transactions, le directeur général Marc Bergevin a mentionné qu'en raison du prix élevé pour ajouter du punch à son attaque, il a préféré opter pour le statu quo, ayant confiance au réveil offensif de certains joueurs en panne.
N'ayant pas réussi à marquer en temps réglementaire au Centre Bell depuis la première période du match du 18 février, certains des hommes concernés par les paroles de leur D.G. ont pris le taureau par les cornes face aux Predators. Tout ça, à des moments très opportuns, de surcroît lors d'une soirée riche en émotions lors du retour de P.K. Subban à Montréal.
Alors que les visiteurs étaient en contrôle et semblaient se diriger vers la victoire, Brendan Gallagher a redonné vie aux partisans montréalais et à ses coéquipiers en inscrivant son équipe à la marque à mi-chemin en troisième période. Le tout sur une séquence du numéro 11 des beaux jours, qui a lutté avec acharnement le long de la bande avant de revenir devant le filet pour déjouer Pekka Rinne.

« C'est sûr que c'est une belle sensation. Je veux contribuer de n'importe quelle façon possible et la meilleure manière de le faire est en marquant. Il y a eu des moments dans le match où nous étions frustrés, mais nous avons continué de pousser. Nous n'avons pas réussi à produire beaucoup de chances en attaque, mais nous avons trouvé une façon de le faire quand ça comptait », a admis Brendan Gallagher, de qui le dernier but remontait au 29 décembre dernier.
« Vous pouvez me traiter de fou, mais je crois que si je continue à faire les mêmes choses continuellement, je vais obtenir des chances comme celle de ce soir, a poursuivi l'attaquant albertain. J'ai trouvé une façon de faufiler la rondelle dans le filet, espérons que nous pourrons continuer dans cette direction. »
Tandis que tout le monde pensait que le Tricolore irait en prolongation lors d'une quatrième rencontre consécutive, Paul Byron a utilisé son meilleur atout - sa vitesse - pour décamper seul devant Rinne et marquer le but décisif, alors qu'il restait seulement neuf secondes à écouler en troisième période. À l'instar de Gallagher, Byron n'avait pas compté depuis plusieurs rencontres, 13 pour exacts. S'il était soulagé d'avoir finalement mis fin à cette disette personnelle, le rapide ailier était heureux de pouvoir aider son équipe à ajouter deux précieux points au classement et d'augmenter un peu plus leur avance sur les Sénateurs d'Ottawa dans la section atlantique.

« C'était serré, ça a presque été en prolongation. À ce stade-ci de la saison, chaque point est difficile à avoir. Chaque match est comme un match des séries, personne ne veut concéder quelque chose à l'adversaire. Vous devez simplement suivre le plan de match, continuer de lutter, aller au filet et espérer avoir une ouverture. Gally a fait du bon boulot pour nous mettre en marche en troisième période et il nous a donné beaucoup de momentum - et Carey était de nouveau exceptionnel », a attesté Byron, qui a rejoint Alexander Radulov et Alex Galchenyuk au deuxième rang des meilleurs buteurs du Tricolore avec son 15e de la campagne.

En plus d'éviter la prolongation, les Canadiens ont permis à Claude Julien d'enregistrer sa première victoire en temps réglementaire depuis son retour à Montréal, portant sa fiche à maintenant 5-2-0. L'entraîneur-chef du Tricolore sait que s'il espère continuer à avoir du succès, d'autres joueurs dont le nom de famille n'est pas Pacioretty, Radulov ou Galchenyuk devront se lever. Comme ce fut le cas jeudi avec Gallagher et Byron.
« Je crois que ça signifiait beaucoup pour eux et également pour l'équipe. Nous avons parlé de contributions secondaires en attaque et nous en avons eu ce soir. En raison de cela, nous avons gagné le match. C'est bien de voir d'autres joueurs compter. Vous ne gagnez pas avec des joueurs individuels, mais en équipe. Et lorsque vous obtenez ces buts de joueurs différents, ça rend votre équipe encore plus forte », a conclu Julien.