«On a appris des expériences passées cette année. Trop souvent, on s'est peut-être apitoyés sur notre sort, on se sentait comme si on ne pouvait rien faire. Mais l'énergie sur le banc, les choses que les gars disaient le support que les gars s'offraient l'un à l'autre et comment on était capables d'enchaîner la présence des différents trios en gardant les Jets dans leur zone, il y a eu des présences où on a épuisé leurs meilleurs joueurs. Ça aide beaucoup et ça te donne la chance de revenir dans le match, a expliqué Pacioretty.
«Je sentais vraiment cette émotion, cette confiance et cette résilience. Tout le monde jouait de la bonne façon et disait les bonnes choses, alors ça fait du bien.»
Les Canadiens ont largement dominé au chapitre des tirs au but, 50 à 23. Devant le filet des Montréalais, Al Montoya a tout de même dû se démarquer à quelques reprises et a gardé son équipe dans le match avec de très beaux arrêts.
«On a vu le caractère de ce vestiaire. Nos meilleurs joueurs ont été les meilleurs joueurs. C'était plaisant à regarder. On a connu des difficultés depuis le début de la saison et on n'obtenait pas le résultat voulu, mais cette équipe a tout donné», a souligné le gardien vainqueur.
L'attaque à cinq a connu une excellente soirée, avec trois buts, gracieuseté d'Andrew Shaw, deux fois, et de Pacioretty pour la victoire.
«C'est encourageant et d'un autre côté, on en a donné trois aussi et c'est un aspect qu'on doit améliorer, mais le jeu de puissance commence vraiment à cliquer et je pense que les joueurs gagnent en confiance. Ils font du bon travail devant le filet. On lance, mais maintenant, on est trois et parfois quatre à sauter sur des rondelles libres», a dit Julien, qui a aussi bien aimé voir ses hommes se salir le nez devant le filet pour faire la vie dure au gardien Connor Hellebuyck.