La LPHF Montréal a les yeux rivés sur la première coupe Walter

MONTRÉAL – La quête montréalaise de la toute première coupe Walter débute jeudi à la Place Bell. La LPHF Montréal affrontera d’abord l'équipe de Boston dans une série 3 de 5.

BILLETS : LPHF Boston @ LPHF Montréal

Marie-Philip Poulin et Montréal ont connu beaucoup de succès en cette campagne inaugurale de la Ligue professionnelle de hockey féminin, terminant en deuxième position du classement général de la saison, forts d’une fiche de 10-3-5-6 (victoires, victoires en prolongation, défaites en prolongation, défaites).

Poulin, Laura Stacey et Erin Ambrose – toutes membres d’Équipe Canada – ont mené la charge pour Montréal grâce à une production de 23, 18 et 18 points respectivement, en 2024. Ann-Renée Desbiens et Elaine Chuli se sont partagé la tâche devant le filet. Desbiens, qui fait aussi partie d'Équipe Canada, a présenté une moyenne de buts alloués de 2,28 et un pourcentage d’arrêts de ,923 en 16 sorties, tandis que Chuli a compilé un dossier de 1,61 et ,949 dans ces catégories, en huit matchs disputés.

Le deuxième rang conquis par Montréal en saison signifie qu’il aura l’avantage de la glace lors du premier tour des séries éliminatoires contre Boston. Le concept de « domicile » a pris différentes formes pour l’équipe de Kori Cheverie à sa première saison, elle qui a tenu des matchs à domicile dans trois établissements, soit la Place Bell, l’Auditorium de Verdun et le Centre Bell, où une foule record de 21 105 personnes (la plus grande jamais enregistrée à un match de hockey féminin) s'est massée.

Marie-Philip Poulin et Montréal ont connu beaucoup de succès en cette campagne inaugurale de la Ligue professionnelle de hockey féminin, terminant en deuxième position du classement général de la saison, forts d’une fiche de 10-3-5-6 (victoires, victoires en prolongation, défaites en prolongation, défaites).

Poulin, Laura Stacey et Erin Ambrose – toutes membres d’Équipe Canada – ont mené la charge pour Montréal grâce à une production de 23, 18 et 18 points respectivement, en 2024. Ann-Renée Desbiens et Elaine Chuli se sont partagé la tâche devant le filet. Desbiens, qui fait aussi partie d'Équipe Canada, a présenté une moyenne de buts alloués de 2,28 et un pourcentage d’arrêts de ,923 en 16 sorties, tandis que Chuli a compilé un dossier de 1,61 et ,949 dans ces catégories, en huit matchs disputés.

Le deuxième rang conquis par Montréal en saison signifie qu’il aura l’avantage de la glace lors du premier tour des séries éliminatoires contre Boston. Le concept de « domicile » a pris différentes formes pour l’équipe de Kori Cheverie à sa première saison, elle qui a tenu des matchs à domicile dans trois établissements, soit la Place Bell, l’Auditorium de Verdun et le Centre Bell, où une foule record de 21 105 personnes (la plus grande jamais enregistrée à un match de hockey féminin) s'est massée.

Bien que le décor ait parfois varié, le soutien des partisans, lui, a été constant. C’est quelque chose qui, aux dires d'Ambrose, est apprécié et reconnu au sein du vestiaire de la LPHF Montréal, de même qu’à travers la ligue.

« Toutes les autres équipes de la ligue le disent, nos partisans sont plus bruyants que quiconque », a souligné la défenseuse après avoir pris part au Concours d’habiletés des Canadiens présenté par RONA en février. « Ça en dit long sur la ville, la culture hockey qui existe ici et l’amour des partisans, qui nous ont soutenues dès le début. »

Pour la durée de l’après-saison, la LPHF Montréal s’installera à la Place Bell, domicile habituel du Rocket de Laval. L’organisation a annoncé le 26 avril que tous les matchs de séries de Montréal seront joués dans l’amphithéâtre de plus de 10 000 sièges où il a disputé quatre rencontres cette saison (2-1-0-1).

En territoire adverse, on retrouvera Boston, qui a terminé la saison au troisième rang grâce à une fiche de 8-4-3-9 en saison. Alina Müller, Megan Keller et Susanna Tapani ont guidé l’offensive des leurs avec 16, 15 et 13 points. La capitaine Hilary Knight, Lexie Adzija et Jamie Lee Rattray ont suivi le pas avec 11 points chacune. Aerin Frankel a été employée la majeure partie du temps devant la cage, enregistrant un cumulatif de 8-6-2, en plus d'accorder en moyen 2,00 buts par match et d’obtenir un pourcentage d’arrêts de ,929.

Montréal et Boston se sont rencontrés quatre fois cette année, remportant deux matchs chacun. L’issue de trois de ces quatre duels a été décidée par un but. Le club américain a remporté le premier et le dernier affrontement (3 à 1 en prolongation le 13 janvier et 4 à 3 le 4 mai), alors que l’équipe québécoise s’est emparée du gain le 4 février (2 à 1 en prolongation) et le 2 mars (3 à 1). 

L’un des moments anticipés de la série sera certainement le tête-à-tête entre Poulin et Knight, deux pionnières et figures importantes du hockey féminin. Poulin, capitaine de l’équipe nationale, et Knight, qui porte le « C » pour les États-Unis, ont aussi déjà été coéquipières avec Les Canadiennes de Montréal, dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF). Que la meilleure (équipe/joueuse) gagne!

Consultez l’horaire complet du premier tour des séries de la LPHF Montréal :

Comme dans la LNH, les matchs qui nécessitent une prolongation se joueront à 5 contre 5 jusqu’à ce qu’un but décisif soit marqué. Ce qui diffère, cependant, c’est la façon de déterminer les confrontations du premier tour. Alors que la LNH suit un système comprenant un quatrième as, la LPHF accorde à l’équipe en première place le choix d’affronter le club au troisième rang (Boston) ou au quatrième rang (Minnesota). Cette année, c’est Toronto qui a trôné au sommet, décidant conséquemment de s’opposer au Minnesota (4e) lors du premier tour.

L’équipe gagnante de la demi-finale Montréal-Boston croisera le fer avec le club vainqueur de la série Toronto-Minnesota dans une finale 3 de 5 des éliminatoires de la LPHF.

La mise au jeu du tout premier match de séries entre Montréal et Boston est prévue à 19 h HE jeudi. Pour vous procurer des billets, cliquez ici. Les partisans à la maison peuvent suivre l’action sur les ondes de RDS, TSN1 et TSN5.

Un texte d'Evan Milner, traduit par Florence Labelle.