Carlson McMichael WSH ready to face adversity

Les Capitals de Washington se sentent prêts à répondre à ce qui mettra le plus à l’épreuve leur résilience, au plus gros test auquel ils auront fait face dans une saison qui s’est déroulée sans grandes embûches depuis le début.

Les Capitals n’ont pas d’autre choix, alors qu’ils tirent de l’arrière 3-1 dans leur série de deuxième tour contre les Hurricanes de la Caroline, à la veille du match no 5 (19 h HE; MAX, truTV, TNT, SN, TVAS). Après avoir perdu les deux matchs en Caroline, une autre défaite va mettre fin à leur saison.

« Tu dois garder confiance. Et je pense que nous avons confiance en notre équipe et en nos capacités face à ces gars-là, a commenté le défenseur John Carlson mercredi. Nous sommes à l’aise à la maison. Alors c’est notre état d’esprit. Mais nous nous appuyons sur un peu tout. Sur les coéquipiers, sur les expériences, sur les hauts et les bas que nous avons traversés ensemble.

« Rien ne sera jamais facile. C’est un gros défi et nous sommes prêts à y faire face. »

Les Capitals n’ont pas fait face à beaucoup d’adversité avant le début de cette série contre les Hurricanes. Ils ont entamé la saison régulière avec une fiche de 13-4-1, ils n’ont jamais perdu plus de trois matchs de suite, ils ont été la première équipe à assurer sa place en séries le 20 mars et ils n’ont jamais vraiment ralenti par la suite, terminant au sommet de l’Association de l’Est avec 111 points (51-22-9).

Washington a ensuite remporté les deux premiers matchs de sa série contre les Canadiens de Montréal au premier tour des séries, en route vers une victoire en cinq rencontres. La pente est cependant vite devenue abrupte contre la Caroline avec un revers de 2-1 en prolongation à domicile dans le match no 1.

Les Capitals ont rebondi en l’emportant 3-1 dans le match no 2, mais n’ont marqué que deux buts lors des deux duels suivants, encaissant deux défaites. Les voici donc sans marge de manœuvre pour le reste de la série.

« À ce temps-ci de l’année, si tu perds deux matchs de suite, ce n’est normalement pas une bonne chose, a fait remarquer l’attaquant Dylan Strome. Tout au long de l’année, nous avons fait de l’excellent travail pour trouver des façons de ne pas connaître de longues séries de défaites. C’est évidemment ce dont nous avons besoin présentement. Nous avons le dos acculé au mur, mais notre croyance dans cette équipe est très forte. Nous sommes fébriles. »

C’est souvent quand il n’y a pas de lendemain que les équipes en apprennent le plus à propos d’elles-mêmes. Les Capitals ont des exemples sur lesquels s’appuyer : ils ont mené la LNH pour le plus de victoires après avoir tiré de l’arrière (25), ils ont maintenu une fiche de 10-5-1 quand le capitaine Alex Ovechkin a raté 15 matchs en raison d’une fracture du péroné, et ils ont évité les longues séries de défaites en rebondissant toujours de belle façon après les revers décevants.

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Mais pour la majorité de la saison, les Capitals détenaient un filet de sûreté enviable au classement. À l’aube de la pause de la Confrontation des 4 nations, ils avaient 10 points d’avance en tête de la section Métropolitaine et neuf points d’avance en tête de l’Association de l’Est. Leur trône n’a jamais été menacé par la suite.

« Nous avons tout de même appris, en groupe, à puiser dans nos derniers retranchements lorsque nous en avions besoin, a soutenu l’entraîneur-chef Spencer Carbery. Notre équipe a fait preuve de résilience dans différentes situations. Et la résilience ne se montre pas seulement dans les séquences de six défaites. Nous avons traversé des dos d’âne et vécu de l’adversité à notre manière. »

Mais contre les Hurricanes, les Capitals traversent plus qu’un simple dos d’âne. Depuis quatre matchs, ils ont de la difficulté avec la pression constante de leurs rivaux en échec-avant et sont forcés d’allonger leurs présences et de composer avec moins de temps pour créer des jeux. Et lorsqu’ils bénéficient de la fraction de seconde de plus, ils ne peuvent résoudre l’énigme Frederik Andersen.

Washington n’a inscrit que trois buts à 5-contre-5 depuis le début de la série. Même si les chances de marquer de qualité se chiffrent à 24-24 selon NHL Edge, la troupe de Carbery n’a pu profiter d’aucune d’entre elles. Les Hurricanes, eux, ont marqué quatre fois en pareilles circonstances.

Une situation à laquelle devront remédier les Capitals s’ils veulent se donner une chance de remporter le match 5 et prolonger la série.

« Dans les matchs serrés, nous devons davantage profiter de nos chances pour changer le momentum de notre côté, a évoqué l’attaquant Tom Wilson. Nous allons nous servir de l’énergie de nos partisans, commencer avec la première période et voir ce qui se produit ensuite. »

Les Capitals ont surmonté un déficit de 3-1 deux fois dans leur histoire – d’abord en 1988 face aux Flyers de Philadelphie, puis en 2009 face aux Rangers de New York. Ovechkin, qui en est à une 20e saison dans la LNH, est le seul membre de cette édition 2009 toujours avec les Capitals.

Il s’agit donc d’un tout nouveau défi pour le reste du groupe.

« Nous savons ce dont cette équipe est capable, a conclu Wilson. Nous avons été l’une des meilleures formations de la Ligue tout l’année. Ça commence avec un match. C’est à notre portée. Lorsque nous jouons tous de la même – et de la bonne – manière, nous sommes difficiles à battre. Nous avons encore confiance en notre groupe.

« Nous avons fait preuve de résilience toute l’année, nous nous aimons et nous allons tout donner pour les mettre eux aussi dans les câbles. »