« Incroyable, a soufflé le défenseur Seth Jones en reprenant un mot à la mode. Il n’y a plus vraiment d’autres qualificatifs à ce stade. Il est au sommet de son art tous les soirs. Il nous donne une chance de gagner tous les soirs, qu’importe la situation ou le défi qui se présente à lui. C’est tout simplement incroyable. »
Selon le site NaturalStatTrick, Bobrovsky a fait face à 15 chances de qualité dans le premier match, puis à 16 dans le deuxième – des chiffres similaires à ceux de son vis-à-vis Stuart Skinner. Les Panthers ont d’ailleurs accordé au moins 10 tirs dans cinq des neuf périodes disputées dans cette finale.
« On ne regarde pas le compteur des tirs », a simplement rétorqué Tkachuk quand on lui a demandé si sa troupe pouvait faire un meilleur boulot pour limiter le nombre de lancers des Oilers.
On veut bien, mais au volume, il est clair que les Panthers jouent avec le feu en donnant autant de travail à leur gardien. Ils ont accordé pas moins de 14 tirs dans un premier engagement fort mouvementé, vendredi, puis 13 lors de la première prolongation. Ça en fait beaucoup quand même.
« On a vraiment tout vu de sa part ce soir, a lancé Evan Rodrigues. Il nous donne une chance, et c’est tout ce qu’on peut demander, n’est-ce pas? Il est toujours là pour faire le gros arrêt au moment opportun. Je vous assure qu’on ne tient pas ça pour acquis. »
Avec la force de frappe de l’attaque des Oilers, et malgré la solidité de la brigade floridienne, on peut s’attendre à ce que Bobrovsky continue d’être fort occupé. La plus grande différence, c’est qu’il aura la foule de son côté et qu’il cessera de se faire narguer. Le temps de deux matchs, en tout cas.
Les « Seeeergeiiiiiii…Seeeergeiiiiiii… Seeeergeiiiiiii… » se transformeront en « Bob-by! Bob-by! Bob-by! » après chacun de ses gros arrêts. Si la tendance se maintient, on risque de les entendre assez souvent.