Matthew Wood NSH GLO taking picutres with young fans

STOCKHOLM – Quand Matthew Wood a aperçu le chandail numéro 71, il a été frappé de plein fouet. C’était un morceau de son enfance, juste là devant lui, une partie de ce qui l’a fait tomber amoureux du hockey et la raison pour laquelle il porte aujourd’hui le 71 lui aussi.

Wood, le fils d’un entraîneur de hockey, a grandi dans ce sport, admirant les Penguins de Pittsburgh, comme beaucoup d’enfants canadiens qui idolâtraient Sidney Crosby. Mais l’idole de Wood, c’était plutôt Evgeni Malkin.

Alors, quand Wood a aperçu les présentoirs de produits à l’effigie des Penguins qu’on installait dans l’Avicii Arena, avec le chandail numéro 71 bien en évidence, il était secrètement ravi. Il ne l’a pas acheté sur-le-champ, mais sa décision était prise. Vendredi, il a sorti sa carte de crédit pour s’offrir un cadeau de Noël.

À 20 ans, il n’est encore qu’une recrue aux yeux grands ouverts, un joueur qui n’arrive toujours pas à croire où il se trouve ni ce qu’il est en train de vivre. Le voilà à Stockholm en Suède, à la Série globale de la LNH 2025 présentée par Fastenal, affrontant ses idoles et ayant la chance de sauter sur la glace contre elles pour la toute première fois.

« Ce qui rend tout ça encore plus spécial pour moi, c’est que je suis un partisan des Penguins depuis toujours », a dit Wood, mercredi. « Je porte le numéro 71 parce que Malkin est mon joueur préféré depuis que je suis petit. Je me suis réveillé ce matin et je n’arrivais pas à croire que j’étais dans la même ville que Malkin et Crosby. »

Vendredi, il a sauté sur la glace contre eux pour la première fois dans une victoire de 2-1 en prolongation des Predators de Nashville au Avicii Arena dans laquelle Wood a joué 15:06 et décoché un tir. Les deux équipes s’affronteront de nouveau dans la deuxième rencontre de la Série globale dimanche (9 h HE; SN, FDSNSO, SN-PIT, NHLN).

Quand on lui a demandé s’il comptait saluer Malkin et se présenter à lui, Wood a hésité.

« Je suis juste emballé de jouer contre lui, a-t-il répondu. Si je le croise dans la rue ou à l’hôtel, j’essaierai de lui demander une photo. Je ne vais rien forcer. »

Mais il avait au moins entamé le processus pour faire autographier son chandail.

« Tous les Canadiens aiment Crosby », a lancé le natif de Nanaimo, en Colombie-Britannique. « Et j’aimais le hockey, donc j’aimais Crosby. Mais j’ai toujours aimé Malkin, il a toujours été mon joueur favori. Il est plus grand et il est habile, donc je m’identifiais à lui. »

Wood, qui fait 6 pieds 4 pouces et 202 livres, a passé les dernières années à apprendre comment utiliser à bon escient son gabarit. Il s’inspire de Malkin, qui fait 6 pieds 5 pouces et 213 livres.

« Il est un fabricant de jeux extraordinaire, a souligné Wood. J’aimerais faire ce tout ce qu’il arrive à faire. Sa capacité à créer des jeux est extraordinaire. Il est aussi un marqueur exceptionnel, mais sa vision et son intelligence sont tellement à un niveau élevé. J’essaie de regarder ce qu’il fait et comment il voit le jeu. J’apprécie son jeu et celui de toute leur équipe. »

Wood prend ses aises dans la LNH. Repêché au 15e rang en 2023, il a fait ses débuts le 6 avril dernier, jouant six rencontres à la fin de la saison.

Pour lui, l’aspect le plus important a été de voir à quel point il était près de se tailler une place avec l’équipe, mais aussi d’avoir un impact. Ça lui a donné la confiance nécessaire pour mettre les bouchées doubles à l’entraînement.

Il en récolte aujourd’hui les fruits.

NSH@NYR: Wood inscrit les trois buts des Predators

« Il a eu un bon été d’entraînement et il est arrivé à Nashville en excellente condition physique, puis il a connu un bon camp », a mentionné l’entraîneur Andrew Brunette. « Il a peut-être été notre meilleur joueur au camp. »

Ses six buts cette saison le placent en triple égalité avec Oliver Kapanen, des Canadiens de Montréal, et Beckett Sennecke, des Ducks d’Anaheim, au deuxième rang chez les recrues au chapitre des buts, derrière Matthew Schaefer, des Islanders de New York.

« Sa combinaison d’habiletés avec son gabarit est rare, a dit Stamkos. Il possède un bon tir et il a de bonnes mains en espace restreint. Il peut faire des jeux que les joueurs de son gabarit n’arrivent pas à faire.

« Il est encore tellement jeune, il va continuer à s’améliorer. Il va devenir plus fort et plus rapide, mais son intelligence et ses habiletés ne s’enseignent pas vraiment. Il sait où aller sur la glace et comment marquer des buts et utiliser son gabarit imposant. Il est impressionnant. Il connaît un bon départ. »

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