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Marc-André Fleury est le plus récent gagnant du trophée Vézina, remis au meilleur gardien de la LNH selon un vote des directeurs généraux de la ligue. Il n'est pas un vagabond.

Pourtant, il était là, quelques instants après la date limite des transactions 2022, lundi, fraîchement descendu d'un avion privé après avoir été échangé pour la deuxième fois en moins d'un an.
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Fleury étant Fleury, il était souriant et mettait l'accent sur le positif. Se joindre au Wild du Minnesota signifie une chose par-dessus tout : la chance de remporter la Coupe Stanley.
« Il n'y a pas grand-chose qui bat la victoire, a lancé Fleury. Vous pouvez demander à n'importe qui qui a déjà gagné. Tu es toujours à la recherche de ce sentiment, de ce succès. »
C'est ce qui explique pourquoi le Wild a acquis Fleury des Blackhawks de Chicago, Tyson Jost de l'Avalanche du Colorado, Nicolas Deslauriers des Ducks d'Anaheim et Jason Middleton des Sharks de San Jose.
Le Minnesota a participé aux séries éliminatoires dans huit des neuf dernières saisons, mais n'a pas franchi la première ronde depuis 2014-15. En ayant racheté les contrats du défenseur Ryan Suter et de l'attaquant Zach Parise, le 13 juillet dernier, le Wild sera quelque peu coincé avec le plafond salarial à compter de la saison prochaine.
Il doit tenter le tout pour le tout cette année.
Le Wild (36-20-4) occupait le troisième rang dans la section Centrale avant son duel contre les Golden Knights de Vegas au Xcel Energy Center, lundi. Même si le Minnesota a la troisième meilleure attaque de la LNH (3,67 buts par match), il prend le 22e rang pour les buts contre (3,20) et le 21e pour le pourcentage d'arrêts à 5-contre-5.
Fleury est le troisième gardien le plus victorieux de l'histoire (511) et le quatrième en séries éliminatoires (90). Il a remporté la Coupe Stanley à trois reprises avec les Penguins de Pittsburgh en 2009, 2016 et 2017 et il a mené les Golden Knights à la finale de la Coupe Stanley à leur saison inaugurale en 2017-18.
La saison dernière a été sa meilleure en carrière sur le plan des statistiques. Il a maintenu une fiche de 26-10-0 avec une moyenne de buts alloués de 1,98, un pourcentage d'arrêts de ,928 et six blanchissages, ce qui lui a permis de mettre la main sur le Vézina pour la première fois. Il était également devant le filet lorsque les Golden Knights ont éliminé le Wild en sept matchs en première ronde des séries.
« Ce n'est pas un secret », a mentionné le directeur général Bill Guerin, qui a remporté la Coupe avec Fleury en 2009. « Je connais 'Flower'. Je le connais très bien. Il a connu beaucoup de succès en séries et je pense qu'il peut nous aider. L'expérience est la clé. »
Fleury a eu ses hauts et ses bas. Il a dû se battre pour son poste à Pittsburgh et à Vegas, se retrouvant sous d'autres cieux chaque fois. Il a considéré la retraite pour des raisons familiales après avoir été échangé aux Blackhawks le 27 juillet.
Le québécois de 37 ans a conservé un dossier de 19-21-5 avec quatre jeux blancs, une moyenne de 2,95 et un taux d'efficacité de ,908 cette saison. Chicago (22-32-9) occupe le septième rang dans la section Centrale.

DAL@CHI: Fleury vole Hintz avec la mitaine

Fleury a été un coéquipier exemplaire quand il se battait pour son poste avec Matt Murray à Pittsburgh et avec Robin Lehner à Vegas, et on sait déjà que ce sera la même chose avec Cam Talbot au Minnesota. Guerin a déjà indiqué que les deux devraient voir beaucoup d'action.
« Je ne le connais pas vraiment, mais il a l'air d'un très bon gars, a dit Fleury à propos de Talbot. J'ai beaucoup de respect pour ce qu'il a fait. Personnellement, je n'ai jamais aimé la compétition entre deux joueurs. Je considère toujours que nous faisons chacun partie de l'équipe et que nous voulons tous les deux aider, alors je pense que nous allons tout faire en notre pouvoir pour y parvenir. »
Guerin a parlé à Talbot dimanche et lundi, et ce dernier a été le premier à contacter Fleury.
« J'ai une entière confiance en Cam Talbot, en tant que joueur et en tant que personne, je sais que tout se passera bien, a dit Guerin. Et vous savez quoi? Nous avons tous le même objectif et il n'y a pas de place pour du bougonnement. Nous sommes une équipe et nous tentons de gagner. »
La famille est encore un enjeu pour Fleury, mais Guerin l'a rassuré après la transaction. Le Minnesota est près de Chicago, alors Fleury et les membres de sa famille seront en mesure de se voir.
Fleury pourrait devenir joueur autonome sans compensation à la fin de la saison. Qui sait ce que lui réserve l'avenir? Fleury avait soutenu qu'il aimerait disputer une autre saison, et il est dans la ligue depuis assez longtemps pour savoir à quel point les occasions de gagner sont précieuses.
Son attitude positive et son expérience gagnante pourront peut-être enlever de la pression et augmenter la confiance d'une équipe qui essaie de franchir la prochaine étape.
« J'aime encore jouer, a assuré Fleury. J'aime encore le sentiment de la victoire, la compétition sur la glace et ce genre de choses, alors je suis heureux d'être ici et d'avoir la chance de prolonger ma saison. »