Marc-André Fleury a retenu plus d’une fois ses larmes lors de la cérémonie en son honneur pour sa 552e victoire et son 1000e match dans la LNH contre les Penguins de Pittsburgh, le 9 février au Xcel Energy Center de St. Paul.
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Une scène loin des caméras l’a touché droit au cœur. Et c’était à quelques heures du match contre Sidney Crosby, Kristopher Letang, Evgeni Malkin et les Penguins.
« Je sortais de ma sieste à la maison vendredi après-midi quand mes enfants sont venus me voir dans la chambre. Ils voulaient que je descende dans le sous-sol pour me montrer une cabane qu’ils venaient de faire.
« En descendant, j’ai découvert qu’il y avait une vingtaine de mes amis et des membres de ma famille qui m’attendaient pour me surprendre. C’était mon monde de Sorel. Ma femme, Véronique, a travaillé fort pour organiser tout ça et elle a gardé le secret. J’étais vraiment ému. J’ai vite remonté les marches pour ne pas trop montrer mon visage. Ils ont regardé le match en soirée puisque le Wild avait trouvé une loge pour eux. Mais je l’ai appris juste en sortant de ma sieste. »
Pour Fleury, c’était la première étape d’une journée magique.
En route vers l’aréna pour un entraînement du Wild vendredi matin, le gardien de 39 ans cherche encore un peu ses mots pour revenir sur les cérémonies sur la glace du Xcel Energy où il se retrouvait notamment avec sa femme, ses trois enfants (Estelle, Scarlett et James), sa sœur Marylène et sa mère France.
« C’est difficile de décrire ce que j’ai ressenti », a-t-il dit exactement une semaine plus tard en entrevue téléphonique à LNH.com. « J’ai trouvé ça vraiment gentil de la part du Wild d’organiser une aussi belle soirée. J’étais vraiment heureux de voir mes enfants impliqués dans les cérémonies. Ils ont fait leur entrée dans le vestiaire pour dire la formation partante. J’étais aussi touché par les mots qu’ils ont dits pour moi. Je ne peux pas mentir, j’ai eu de la misère à retenir mes larmes. Je deviens plus fragile en vieillissant! »
Malgré son immense expérience, Fleury redoutait de perdre sa concentration pour le match.
« Oui, j’y pensais un peu. Je sentais qu’il y avait parfois une petite larme qui coulait sur ma joue, mais je recommençais à me concentrer et j’arrêtais d’écouter pour penser à autre chose. Je voulais en profiter, mais je savais aussi que j’avais un match à jouer et je désirais gagner. Je me doutais que ce ne serait pas un match comme les autres. »
Martin Brodeur, le roi des victoires dans la LNH à 691, Patrick Roy (551) et Roberto Luongo (489) ont offert des mots pour Fleury lors d’une vidéo d’un peu plus de quatre minutes retraçant ses plus beaux moments dans la LNH. Crosby, Letang, d’anciens et d’actuels coéquipiers ont aussi parlé, tout comme Bill Guerin, le directeur général du Wild.


















