« On rêve de marquer un but en séries éliminatoires de la Coupe Stanley lorsqu'on est enfant », a souligné le héros obscur de la rencontre. « Mes enfants apprécieront certainement celui-là. Je vais probablement m'en souvenir toute ma vie et ne pas dormir ce soir. »
Jake DeBrusk, en infériorité numérique, puis Matthew Tkachuk, avec une réplique 27 secondes plus tard, ont fait 5-5 entre les deux formations.
« Un but en désavantage numérique dans un match aussi important peut vous tuer, a indiqué l'entraîneur-chef des Panthers, Paul Maurice. Si Tkachuk avait fait ça pour la première fois, on aurait dit que c'était un moment parfait pour égaler la marque, mais c'est presque devenu routinier pour lui. »
Deux autres réussites des Panthers allaient suivre : celle d'Eetu Luostarinen, à 14:22, suivie de celle de Sam Reinhart, dans un filet désert avec 28 secondes restantes au cadran de match. Le FLA Live Arena était en émoi.
« C'est difficile de décrire tout ce qui se passe dans ma tête depuis 20 minutes. C'était incroyable de faire partie de cela », a mentionné Barkov.
Il est toutefois possible que la personne la plus importante au sein de l'organisation des Panthers vendredi n'ait pas même été sur la glace. Maurice a salué l'adjoint à la vidéo John Congemi, celui qui a identifié la passe avec la main de DeBrusk qui aura annulé le but de Brandon Carlo à 8:28 de la deuxième période. Au lieu d'une avance de 3-2 des Bruins, ce sont les Panthers qui ont pris les devants avec un but de Barkov moins d'une minute plus tard, à 9:22.
« Ç'a décidé le résultat, n'est-ce pas?, a commenté Maurice. Zac Dalpe, un but important. "Loosty", un gros but. Il y a peut-être quelques personnes dont on ne parle pas souvent dans la série. John Congemi et Myles Fee sont dans la salle de vidéos, mais ils ont eu un impact énorme. »
Au bout du compte, les Panthers ont réalisé l'inattendu, l'impressionnant, l'incroyable aux yeux de beaucoup de monde. Ils ont effacé un déficit de 3-1 dans la série avec deux gains consécutifs pour prendre l'élan ainsi que le contrôle de la série.
Ils ont forcé la tenue d'un match no 7. Peu de personnes l'auraient prédit avant la série. Encore moins l'auraient prédit après le match no 4.
Mais les voici.
« Ça reflète le cœur et la passion que nous avons dans ce vestiaire, a souligné l'attaquant des Panthers Anthony Duclair. En retard 3-1, nous croyions que nous pouvions venir de l'arrière, et nous venons de le faire. Maintenant, nous devons finir le travail. Ça va être la tâche la plus difficile jusqu'ici.
« Nous avons eu la mentalité d'un match no 7 depuis trois parties. Ce ne sera pas différent dimanche. »
Ils sont arrivés à ce stade. Ils sont prêts à finir le travail.
Même si personne n'y aura cru, sauf eux.