FLA Game 6 col

Les Panthers de la Floride étaient-ils les seuls à croire aux chances des Panthers de la Floride?
Des chances qui semblaient bien minces contre les grands méchants Bruins, l'équipe qui a établi des records de victoires et de points lors de la saison régulière. Plusieurs pensaient que les Panthers allaient déjà avoir foulé les terrains de golf au moment d'écrire ces lignes.

Finalement, le scénario est bien différent.
Après une troisième période complètement folle au FLA Live Arena de Sunrise vendredi, les Panthers ont réussi à forcer la tenue d'un septième et ultime match contre leurs rivaux.
« Je vais devoir regarder les faits saillants pour me rappeler de tout ce qui s'est passé », a mentionné Zac Dalpe, marqueur du quatrième but des Floridiens. « Ça s'est déroulé très rapidement. »
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Pour la deuxième fois d'affilée face à l'élimination, les Panthers ont eu le dernier mot et dépouillé les Bruins de solutions.
« Nous étions prêts », a souligné Aleksander Barkov. « Nous jouons l'équivalent de matchs de séries depuis février ou mars. Nous nous battons pour notre survie. Ce n'était rien de nouveau pour nous, bien que ce soit différent en séries. »
Malgré la victoire, les Floridiens ne tiennent rien pour acquis.
« Je ne sauterais pas trop haut », a dit Sergei Bobrovsky en voulant calmer le jeu. « C'est une grosse victoire. On retourne à 0-0. Le prochain match est le plus important. Nous devrons être prêts, mais on peut fêter le gain de ce soir. C'est une grosse victoire. C'est toute une sensation de l'avoir gagné. »
Les deux équipes se sont échangé quelques buts lors des deux premières périodes, mais le jeu s'est encore plus ouvert en troisième. Les Panthers avaient les devants 3-2 après 40 minutes, mais la marque n'a pas persisté longtemps.
Les Bruins ont enfilé les deux premiers buts du dernier tiers, gracieuseté de Tyler Bertuzzi (1:31) et de David Pastrnak (3:53), chacun leur deuxième de la rencontre. Boston détenait alors une première avance depuis le match no 4.
Mais Dalpe, auteur de deux buts avec les Panthers en saison, a ramené le match à égalité à 7:21. Un but dont il pourra se vanter pour le reste de sa vie.

« On rêve de marquer un but en séries éliminatoires de la Coupe Stanley lorsqu'on est enfant », a souligné le héros obscur de la rencontre. « Mes enfants apprécieront certainement celui-là. Je vais probablement m'en souvenir toute ma vie et ne pas dormir ce soir. »
Jake DeBrusk, en infériorité numérique, puis Matthew Tkachuk, avec une réplique 27 secondes plus tard, ont fait 5-5 entre les deux formations.
« Un but en désavantage numérique dans un match aussi important peut vous tuer, a indiqué l'entraîneur-chef des Panthers, Paul Maurice. Si Tkachuk avait fait ça pour la première fois, on aurait dit que c'était un moment parfait pour égaler la marque, mais c'est presque devenu routinier pour lui. »
Deux autres réussites des Panthers allaient suivre : celle d'Eetu Luostarinen, à 14:22, suivie de celle de Sam Reinhart, dans un filet désert avec 28 secondes restantes au cadran de match. Le FLA Live Arena était en émoi.
« C'est difficile de décrire tout ce qui se passe dans ma tête depuis 20 minutes. C'était incroyable de faire partie de cela », a mentionné Barkov.
Il est toutefois possible que la personne la plus importante au sein de l'organisation des Panthers vendredi n'ait pas même été sur la glace. Maurice a salué l'adjoint à la vidéo John Congemi, celui qui a identifié la passe avec la main de DeBrusk qui aura annulé le but de Brandon Carlo à 8:28 de la deuxième période. Au lieu d'une avance de 3-2 des Bruins, ce sont les Panthers qui ont pris les devants avec un but de Barkov moins d'une minute plus tard, à 9:22.
« Ç'a décidé le résultat, n'est-ce pas?, a commenté Maurice. Zac Dalpe, un but important. "Loosty", un gros but. Il y a peut-être quelques personnes dont on ne parle pas souvent dans la série. John Congemi et Myles Fee sont dans la salle de vidéos, mais ils ont eu un impact énorme. »
Au bout du compte, les Panthers ont réalisé l'inattendu, l'impressionnant, l'incroyable aux yeux de beaucoup de monde. Ils ont effacé un déficit de 3-1 dans la série avec deux gains consécutifs pour prendre l'élan ainsi que le contrôle de la série.
Ils ont forcé la tenue d'un match no 7. Peu de personnes l'auraient prédit avant la série. Encore moins l'auraient prédit après le match no 4.
Mais les voici.
« Ça reflète le cœur et la passion que nous avons dans ce vestiaire, a souligné l'attaquant des Panthers Anthony Duclair. En retard 3-1, nous croyions que nous pouvions venir de l'arrière, et nous venons de le faire. Maintenant, nous devons finir le travail. Ça va être la tâche la plus difficile jusqu'ici.
« Nous avons eu la mentalité d'un match no 7 depuis trois parties. Ce ne sera pas différent dimanche. »
Ils sont arrivés à ce stade. Ils sont prêts à finir le travail.
Même si personne n'y aura cru, sauf eux.