« Ç’a fière allure! », s’est réjoui Eberle. « J’ai parlé à l’équipe qui s’occupe de la glace et elle m’a indiqué que de toutes les glaces dont elle s’est occupée, c’est la plus simple en raison du toit et des conditions favorables. Je m’attends à ce que la météo soit de notre côté. Ce sera idéal pour les partisans. »
Même si le match de la Classique hivernale a la particularité d’être joué à l’extérieur, c’est quand même une rencontre comme une autre de la saison des deux équipes, dans la mesure où deux points de classement seront à l’enjeu, comme à l’habitude. Et le Kraken a besoin de ces points afin d’espérer revenir dans le portrait des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
Seattle a perdu huit matchs de suite (0-6-2) du 24 novembre au 10 décembre. Depuis, l’équipe a su renverser la vapeur et a récolté au moins un point au cours de ses sept dernières rencontres (5-0-2). Après leur victoire de 2-1 aux mains des Flames de Calgary, mercredi, le Kraken se trouve au quatrième rang de la section Pacifique.
« Le hockey est un sport particulier, a commenté McCann. Nous avons vécu [2021-22], lorsque nous perdions beaucoup de matchs, mais que nous étions compétitifs contre plusieurs des meilleures équipes de la ligue. C’est une question de constance. Nous ne pouvons pas gagner tous nos matchs 7-1, n’est-ce pas? Parfois, tu dois battre des équipes 2-1 ou 1-0. Nous avons eu de solides prestations de la part de nos gardiens lors des dernières semaines et nous allons tenter de poursuivre sur notre lancée. »
Sans Philipp Grubauer, à l’écart en raison d’une blessure au bas du corps, Joey Daccord est le gardien de confiance du Kraken et connaît une excellente séquence. Il présente une efficacité de ,944 et une moyenne de 1,71 buts alloués par match à ses sept dernières rencontres (4-1-2). Et en appui, Chris Driedger vient de bloquer 37 des 38 tirs dirigés vers lui dans la victoire de mercredi, sa première en 20 mois dans la LNH.
Ces récents succès aident à croître l’engouement envers l’équipe de Seattle en vue de la Classique hivernale. Si le match avait été disputé il y a trois semaines, il y a fort à parier que l’ambiance aurait moins été à la fête.
« Nous allons dans la bonne direction, a soutenu Eberle. C’est positif. Parfois, il n’y a rien de mal à un peu d’adversité en saison. Tu peux bâtir là-dessus. Peu d’équipes remportant la Coupe connaissent une année sans bas. En fin de compte, ç’aura probablement été bénéfique pour nous. »
Le Kraken a notamment été ralenti en décembre par les blessures de Jaden Schwartz et Andre Burakovsky, sans compter celle de Grubauer. Mais tous les trois étaient à l’entraînement jeudi. Grubauer a patiné séparément avec l’entraîneur des gardiens Steve Brière, Schwartz a rejoint ses coéquipiers avec un dossard de non-contact et Burakovsky a pleinement participé aux exercices.
« Lorsque les choses se sont mises à mieux aller pour nous, j’ai senti que nous en étions à un moment pivot, a confié Eberle. Et maintenant, nous allons miser de nouveau sur certains joueurs qui étaient blessés. Cela améliorera sans doute la profondeur de notre groupe. »
Même si la présence des coéquipiers d’Eberle mentionnés ci-haut est incertaine pour la Classique hivernale, l’attaquant est concentré sur la tâche à accomplir. Idem pour McCann. Celui-ci est d’ailleurs bien conscient du défi de battre les Golden Knights, alors que le Kraken n’a remporté qu’un des neuf matchs de son histoire contre Vegas.
« Ça ne reste qu’un match de la LNH, a-t-il toutefois relativisé. Nous chercherons à obtenir les deux points même si, évidemment, nous ne connaissons pas beaucoup de succès contre Vegas. Nous tenterons de renverser la tendance lundi. »
