McDavid, qui est devenu le cinquième joueur dans l'histoire des Oilers à réussir six tours du chapeau (Wayne Gretzky le devance par… 37!), a mentionné qu'il ne se sentait pas particulièrement différent à l'approche du match
« Des journées comme celles-là, ça arrive, mais tu tentes de te préparer de la même manière chaque soir, et il y a des soirs où tu te sens super bien et d'autres où tu es affreux. C'est comme ça que ça se passe. Ce soir, c'était une de ces soirées où tout allait à merveille. »
McDavid a ajouté que la chimie qu'il a avec Draisaitl ne cesse de s'améliorer et vient jouer un rôle lors de la plupart des matchs.
« On sait habituellement ce à quoi l'autre pense, et il est un joueur très spécial, a-t-il souligné. Ensuite, on ajoute un gars comme Kassian, qui nous donne de l'espace sur la glace et qui travaille fort sur l'échec-avant, et ça ajoute une autre couche. »
Le gardien de l'Avalanche Adam Werner, qui obtenait un premier départ dans la LNH à l'âge de 22 ans, en a vu de toutes les couleurs. Il a permis les cinq premiers buts des Oilers avant d'être remplacé par Antoine Bibeau à 8:32 de la deuxième période.
« Ce sont des choses qui arrivent, a dit Werner. C'est ça le sport. Il y a des soirs où la rondelle va de ton côté, et d'autres, c'est le contraire.
« J'aurais pu faire un meilleur travail sur certains buts. Je dois apprendre à être meilleur. Tout ce que je puisse faire, c'est de retourner au travail pour m'améliorer. »
Les Oilers ont frappé quatre fois en six occasions en avantage numérique. McDavid a inscrit trois de ces filets. Draisaitl le reconnaît, l'adversaire ne l'a pas facile lorsque McDavid est dans sa zone.
« Je ne voudrais pas l'affronter, parce que parfois, il n'y a rien que tu puisses faire. Il est tout simplement trop bon. Je n'enlève rien aux gars de l'autre côté, il est tout simplement inarrêtable », a conclu l'Allemand.