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Ryan Kesler se rétablit encore d'une opération à la hanche gauche subie en février et il convient qu'il ne rejouera plus jamais dans la LNH.

Le joueur de 37 ans avait également subi la même opération à la hanche droite, le 9 mai 2019.
« J'ai tenté de revenir après l'opération à ma première hanche, a raconté Kesler. Je travaillais fort, je faisais de la réadaptation et je patinais, puis mon autre hanche a cédé et ç'a coupé mon momentum. Honnêtement, je suis encore très loin d'être près de pouvoir revenir au jeu. Je ne pense pas que je vais revenir à un niveau où je pourrais jouer dans la LNH à nouveau. J'espère juste pouvoir atteindre un niveau qui va me satisfaire. »
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Kesler a passé 15 saisons dans la LNH avec les Canucks de Vancouver et les Ducks d'Anaheim, mais son dernier match dans la Ligue avec les Ducks remonte à la saison 2018-19.
Il doit encore écouler une saison à son contrat de six ans signé avec Anaheim le 15 juillet 2015.
« J'en étais arrivé à un point où, dans les dernières années, je détestais jouer au hockey, a-t-il ajouté. Aller à l'aréna, souffrir, puis ne pas être capable de faire ce que tu fais habituellement. Ton esprit veut que tu y arrives, mais tu en es incapable. C'est là que j'ai su que je devais appuyer sur le bouton réinitialisation. Je me suis dit que j'allais tenter de revenir et d'aimer le hockey à nouveau. J'y ai repris goût. Je tentais de revenir au jeu, je patinais, puis je me suis blessé à la hanche gauche. C'est là où je me suis dit que je n'allais pas revivre tout ça.
« Je patine encore trois fois par semaine pour tenter de revenir à un niveau qui va me satisfaire. Mais j'ai 37 ans. Même si ma tête me dit que je peux jouer encore, je ne vais pas me faire croire que je peux compétitionner dans la Ligue ou être le joueur que j'étais à nouveau. »
Sélectionné par les Canucks avec le 23e choix au total du Repêchage 2003 de la LNH, Kesler cumule 573 points (258 buts, 315 passes) en 1001 matchs de saison régulière ainsi que 65 points (24 buts, 41 aides) en 101 rencontres des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Il a remporté le trophée Selke, remis annuellement au meilleur attaquant défensif, en 2011 et il a aussi aidé les États-Unis à gagner la médaille d'argent aux Jeux olympiques 2010 de Vancouver.
Kesler, né à Livonia, au Michigan, a ramené toute sa famille dans la région afin que lui et son épouse puissent être plus près de leur famille.
« Nos deux familles viennent d'ici, a-t-il dit. Les gens ne le comprennent pas, mais quand tu joues dans la LNH, tu vois à peine ta famille. Tu les vois une ou deux fois pendant la saison, puis de manière sporadique durant l'été parce que tu t'entraînes à temps plein. Je voulais vraiment que mes enfants grandissent dans un environnement familial et quitter la Californie. De cette façon, nous ne sommes plus à un vol de cinq heures de la famille. »
Kesler demeure actif en dirigeant l'équipe des moins de 11 ans de son fils dans le cadre du programme de hockey Little Caesars, à Farmington Hills au Michigan. Il a également été nommé entraîneur adjoint bénévole avec l'Équipe des moins de 18 ans du Programme de développement de l'équipe nationale de USA Hockey (NTDP), vendredi.
Kesler, qui a évolué avec le NTDP entre 2000 et 2002, habite à environ 25 minutes du USA Hockey Arena à Plymouth, au Michigan, ce qui facilite son implication dans son nouveau rôle.
Il a mentionné qu'il va travailler avec les joueurs quelques jours par semaine et qu'il se concentrera principalement sur les mises en jeu, la couverture en zone défensive et l'infériorité numérique.
« Je peux patiner, je peux enseigner des exercices et je peux prendre des mises en jeu contre les jeunes, a affirmé Kesler. Je suis beaucoup plus fonctionnel en ce moment que lorsque j'ai eu mes deux opérations. Mais d'un autre côté, je ne peux pas courir ni faire quoi que ce soit qui donne un choc à mes hanches. Est-ce que je peux jouer avec mes enfants, jouer au basketball et faire un peu de course à pied? Oui, mais je ne vais pas jouer au basketball sur un terrain complet. C'est nul. Je continue à me rebâtir pour - espérons-le - éventuellement en arriver là, mais les chances sont minces. J'ai le corps d'une personne de 80 ans. »