Hughes à propos de sa meilleure réalisation des 12 derniers mois et son plus grand défi pour l'année à venir :
Ce dont je suis probablement le plus fier, c'est d'avoir rassemblé un très bon groupe de personnes au sein des opérations hockey. Pas seulement dans le vestiaire, mais tout le monde qui est ici. On a très bien travaillé ensemble. Ça fait que c'est un endroit où il est plaisant de venir travailler, et il y a assez de confiance au sein du groupe pour qu'on puisse se confronter sans s'insulter les uns les autres. Ça nous procure un bel environnement de travail où on est en mesure d'échanger des idées et d'avoir cette structure managériale circulaire où l'information est échangée au lieu d'être isolée, et je pense qu'on a connu beaucoup de succès en ce sens jusqu'à présent. Je m'attends à ce que ce soit un défi dans l'avenir. Je sais qu'il y a moins de pression en ce moment qu'il pourrait y en avoir dans un an ou deux, et les gens réagissent généralement différemment dans des environnements davantage sous pression. Pour ce qui est de mon plus grand défi, quand tu es dans une situation comme celle-ci où tu essaies de construire une équipe qui peut gagner à long terme, il y a tellement à faire. Dans le futur, je crois que le défi sera de donner forme à tout ça et d'évoluer dans cet environnement. Tout est question d'équilibre. Comment créer un environnement de travail où il est agréable de venir tous les jours, où les gens sont enthousiastes de venir travailler, mais où ils sont tout de même tenus responsables? C'est différent aujourd'hui de ce que ça sera dans deux ou trois ans si on fait notre travail.
Hughes quant au travail de l'entraîneur-chef Martin St-Louis et des autres entraîneurs :
On va passer à travers différentes phases alors qu'on essaie de bâtir quelque chose avec cette équipe. On a des attentes différentes de la part de notre personnel d'entraîneurs de celles qu'on aurait si on était à Tampa avec une équipe principalement formée de vétérans; ton approche est différente avec un groupe de jeunes joueurs de hockey. La seule chose que je sais, c'est que tous nos entraîneurs, même s'ils sont inexpérimentés dans ce rôle comparativement à d'autres groupes d'entraîneurs, ne le sont certainement pas en tant que joueurs. Ils sont passés par là. Par-dessus tout, ils sont tous très brillants et intelligents. Ils ne manquent pas de vision stratégique pour le hockey, c'est juste qu'on doit avoir des priorités, on doit avoir cet équilibre, et ils sont assez confiants pour qu'on puisse discuter. C'est ce qu'on essaie d'appliquer dans tout ce qu'on fait. Au final, Marty et son personnel d'entraîneurs vont prendre des décisions sur ce qu'ils doivent travailler, mais ça ne veut pas dire qu'on ne descendra pas au vestiaire après un match et dire « notre zone défensive ne paraît pas bien », « on prend de mauvaises décisions en entrée de zone » ou d'autres choses comme ça. Il y a ces échanges constants et il y a un processus pour tout ça. Je dirais aux gens, soyez patients. Rome ne s'est pas bâtie en un jour, et je ne crois pas que tu puisses apprendre à ton équipe à exceller en un jour non plus.