20161025-practice-notebook2

BROSSARD - L'entraîneur-chef Michel Therrien a bien aimé ce qu'il a vu du duo Alexei Emelin-Shea Weber à la ligne bleue, lundi soir dans la victoire de 3 à 1 face aux Flyers de Philadelphie. Assez pour que cette nouvelle paire demeure intacte.

« D'abord, Shea joue très bien. Autant défensivement qu'offensivement. Emelin a été très solide depuis le début de l'année. Il garde de la simplicité dans son jeu et comme c'est un joueur robuste, c'est difficile de l'affronter. Le succès est souvent une question de confiance pour les athlètes et en ce moment, il en a, a expliqué Therrien, tout juste avant que l'équipe ne s'envole vers Brooklyn, où elle affrontera les Islanders mercredi soir.
« C'est pourquoi nous voulions lui donner une chance de jouer avec Shea. La saison est encore jeune, alors on y va de quelques expériences et celle-ci a été très positive hier (lundi) », a-t-il poursuivi.

Le duo a terminé la soirée avec trois points, mais s'est aussi illustré défensivement avec huit mises en échec et cinq tirs bloqués. Weber a un tir parmi les plus puissant de la ligue et Emelin distribue des mises en échec percutante. Il n'y a pas de doutes, cette paire se veut l'une des plus robustes de la LNH. Mieux vaut les avoir dans son camp.
« Les joueurs savent quand Emelin est sur la glace. Il est capable de frapper fort, c'est difficile de faire ce qu'il fait », a mentionné Weber, qui n'a pas tort puisque son coéquipier russe mène la ligue au chapitre des mises en échec, avec 27.

Si Emelin a pris la place de Nathan Beaulieu aux côtés de Weber, ce n'est pas pour autant un désaveu envers le jeune défenseur.
«On aime ce qu'on voit d'Emelin. C'est la seule raison pour laquelle il est là», a précisé Therrien.
Pareil… mais différent
Tout comme l'an passé, les Canadiens connaissent un début de saison presque parfait. En 2015-2016, ils avaient remporté leurs neuf premiers matchs… et ça s'était gâté par la suite.
Cette fois, Max Pacioretty est persuadé que l'histoire ne se répétera pas.

« On ne saura pas la différence entre les deux saisons avant de faire face à de l'adversité. Mais ce qu'on sait, c'est qu'on sera mieux outillés pour relever les défis. L'an dernier, on n'a pas su surmonter nos épreuves. Il faut gérer les hauts et les bas, particulièrement dans un marché comme Montréal», a indiqué le capitaine, qui a inscrit cinq points, dont un but, en six rencontres jusqu'à maintenant.
Pacioretty n'est pas dupe. Il sait bien que son équipe ne pourra maintenir ce rythme et surtout que la chance ne tournera pas toujours en leur faveur. Parfois, les tirs déviés et les rebonds vont se retrouver dans leur filet et non l'inverse, comme on a pu le voir à quelques reprises déjà.
«On devra trouver d'autres moyens de gagner. C'est pour ça, entre autres, qu'on pratique autant notre avantage numérique. On aime notre façon de jouer. C'est cliché, je sais, mais il y a une belle énergie dans le vestiaire. On a la bonne mentalité», a enchaîné l'Américain.
Montoya dans la mêlée
Un seul changement sera apporté à la formation montréalaise, alors qu'Al Montoya sera devant le filet.
Le gardien substitut a remporté deux de ses trois départs et a subi un revers en prolongation depuis le début de la saison. Il s'agira d'un retour aux sources pour Montoya, qui a joué avec les Islanders au début de sa carrière.

«C'est certain que ce sera un match spécial. C'est une organisation fantastique. C'est un endroit spécial pour moi, mais maintenant qu'ils sont à Brooklyn, j'ai hâte d'aller là-bas et de signer une victoire», a dit Montoya, qui affiche un excellent taux d'efficacité de ,962 et une moyenne de 1,30 dans l'uniforme tricolore.
Les Canadiens affronteront les Islanders mercredi soir à 19h et la rencontre sera diffusée à RDS et à Sportsnet One.