Partager des conseils du genre, ça vient avec la maturité, évidemment, et on ne peut nier que l'expérience de vie a porté ses fruits chez Poehling à ce titre.
Son approche réaliste au camp des recrues est une belle indication qu'il ne prend rien pour acquis en ce moment.
« Je crois que je reste simplement qui je suis. C'est comme ça que je suis arrivé jusqu'ici et c'est ainsi que je crois pouvoir rester dans la Ligue. C'est quelque chose que je me répète souvent dans la journée, raconte Poehling. J'essaie seulement de rester calme et d'être le même gars que j'étais l'an dernier et l'année d'avant. C'est une fierté pour moi de continuer de progresser de cette façon. »
Certes, de vivre dans le présent et ne pas se soucier de son avenir au hockey a été extrêmement bénéfique pour le joueur réclamé au 25e rang du Repêchage de la LNH en 2017.
« Je n'ai que 20 ans alors rester dans le moment présent est quelque chose que je pratique depuis deux ou trois ans années après avoir pris conscience de ce que je faisais, explique Poehling. C'est très utile et cela rend la vie beaucoup plus amusante. »
Relativement à la pression qui vient avec le fait d'avoir de très nombreux regards fixés sur chacun de ses mouvements sur la patinoire, cela ne lui fait pas perdre une minute de sommeil.
« C'est la pression, mais il faut aimer faire face à la pression. En général dans le monde des athlètes, les meilleurs sont ceux qui peuvent surmonter la pression quand elle est la plus forte, indique Poehling. Être à Montréal où la passion pour le hockey est tellement élevée et où on la ressent tellement ajoute de la pression, mais un véritable athlète se démarquera dans ce contexte. »
Le fait qu'il soit rempli de confiance va certainement aider sa cause pour la suite aussi.
« J'ai toujours cru être prêt et c'est pourquoi j'ai fait le saut », a conclu Poehling avant de poursuivre sur l'importance de sa performance étincelante contre les Maple Leafs de Toronto avant d'entreprendre l'été. « Je sens aussi que cela m'a énormément rassuré. Quand tu réalises quelque chose du genre, tu dis : 'D'accord, voici ce que je peux faire dans la Ligue. Je suis prêt et je veux jouer dans cette Ligue.' Bref, c'est très rassurant. »
Des nouvelles de Nick
Quant au bon ami de Poehling, Nick Suzuki, l'athlète de 20 ans originaire de London, en Ontario vise rien de moins qu'un poste à Montréal lui aussi.
« C'est vraiment difficile de ne pas penser à la possibilité de percer la formation. Je vois beaucoup de propos en ce sens à la télé. Il y a beaucoup de reportages sur l'équipe et tout le monde est optimiste face à l'avenir », a déclaré Suzuki à la suite de la séance sur glace de jeudi, d'une durée de 45 minutes environ. « C'est vrai que c'est difficile de ne pas me voir là. »