McCarron-Lehkonen

BROSSARD - Les jeunes recrues qui passent à l'étape suivante au camp d'entraînement des Canadiens ont hâte d'essayer de se tailler une place dans l'alignement montréalais.

Avec le début officiel du camp d'entraînement jeudi matin au Complexe sportif Bell, des espoirs comme Michael McCarron et Artturi Lehkonen sont fébriles à l'idée de continuer d'impressionner les dirigeants du Tricolore, dans l'espoir de devenir des joueurs de la LNH à temps plein à la mi-octobre.
Ayant goûté à la LNH avec un séjour de 20 matchs l'an dernier, McCarron a une bonne idée de ce qui est attendu de lui dans les prochains jours s'il désire faire partie du contingent permanent chez le Tricolore.
« Je dois apporter la même énergie chaque jour. Je suis un gros bonhomme. Si je prends une journée de congé, ça se voit. Je suis vraiment inutile quand je ne bouge pas mes pieds comme il le faut », a laissé savoir McCarron, qui a passé la saison morte à London en Ontario. « Je voulais travailler là-dessus au cours de l'été. Je voulais devenir plus explosif et améliorer la rapidité de mes pieds. Cette année, je suis prêt à affronter tout ce qui peut se dresser entre mon rêve et moi au camp d'entraînement. »

Si le jeune homme de 21 ans originaire de Grosse Pointe, au Michigan, réussi à atteindre son objectif, il ne sera pas difficile lorsque son entraîneur lui attribuera une mission à l'avant, peu importe de quoi il s'agit. Même si l'ancienne vedette de l'OHL a une préférence pour le centre, il se sent aussi confortable à l'aile.
« C'est un privilège de jouer dans la LNH. Peu importe où ils me voient dans la formation, c'est là que je ferai étalage de mon talent », mentionne McCarron qui a obtenu un but, une passe et 37 minutes de pénalité l'an dernier avec les Canadiens. « J'aime prendre les mises en jeu et être impliqué dans le match, mais en même temps tu peux faire ça à l'aile. Tu es en échec-avant plus rapidement et tu conserves un peu plus d'énergie sur l'échec-avant en zone offensive. D'une façon ou d'une autre, c'est positif et je vais prendre ce qui me sera offert. »
De son côté, Lehkonen compte bien faire tout ce qui est en son pouvoir pour devenir un membre du Tricolore lorsque la saison se mettra en branle le 13 octobre prochain, à Buffalo. Comme McCarron, le dynamique ailier gauche a connu toute une performance au tournoi des recrues 2016 à London et espère que le momentum continuera dans la prochaine phase du processus vers la LNH.
« Mon objectif premier est de faire l'équipe. C'est pour ça que je suis ici », insiste Lehkonen, qui a connu une séquence record dans la SEL avec Frölunda, remportant le trophée Le Mat. « C'est dur de savoir quelles sont mes chances. C'est mon premier camp, mais je sais que je suis capable d'y arriver. Je crois en moi. Je vais donner mon maximum et on verra ce qui arrivera. »
De prendre part au tournoi des recrues aura permis au jeune homme de 21 ans, originaire de Piikkiö en Finlande, d'apprendre à manœuvrer sur une plus petite surface, ce qui sera éventuellement la surface sur laquelle il devra évoluer s'il veut jouer en Amérique du Nord.

« Le tournoi des recrues à London a été excellent pour moi, pour me permettre d'être prêt pour le camp d'entraînement. Le premier match a bien été. C'était bien de pouvoir jouer sur une petite glace. Il y a moins de temps et d'espace. Mais le sport est quand même le même partout. L'équipe qui marque le plus de buts remporte le match », mentionne Lehkonen, tout sourire, sachant très bien que son niveau de confort sur une patinoire aux dimensions de la LNH sera mis à l'épreuve rapidement. « Au camp principal, ça va être encore plus rapide et nous aurons moins de temps pour manœuvrer. Je m'y habitue tranquillement. »
Et qu'est-ce que Lehkonen espère démontrer aux dirigeants des Canadiens?
« Lorsque je suis à mon meilleur, j'obtiens bien des tirs au but. Je veux marquer des buts. Je me considère comme un gars qui peut faire une différence dans un match quand je suis à mon meilleur », de conclure Lehkonen, qui a démontré bien des qualités en s'alignant aux côtés de McCarron et de Nikita Scherbak à London. « Je peux aussi changer le momentum et l'émotion dans un match. »