Le numéro 28 a peut-être obtenu seulement deux passes depuis le 8 décembre, lorsqu'il est revenu au jeu après une absence de six matchs en raisond d'une blessure au cou, mais son temps de glace ne cesse d'augmenter, signe de l'appréciation de ses entraîneurs. Utilisé pendant plus de 20 minutes dans un match à quatre reprises à ses 19 premières rencontres de la saison, l'arrière l'a été cinq fois au cours de ses sept derniers matchs.
«Il joue avec confiance, il patine très bien et bouge bien la rondelle, a reconnu Michel Therrien. Tu dois être patient avec les jeunes défenseurs, c'en est un bon exemple. Nous sommes heureux de son rendement dernièrement.»
En remplacement de Markov aux côtés de Jeff Petry - qui connaît aussi des bons moments - Beaulieu a joué pendant près de la moitié du match de vendredi dernier à Columbus.
«J'ai beaucoup de temps de glace, à forces égales, sur les unités spéciales, autant en avantage numérique qu'en désavantage numérique. Je me sens confortable et plus engagé dans le match quand je joue beaucoup», a convenu le premier choix des Canadiens en 2011, qui a été sur la glace pendant 28:22 minutes face aux Blue Jackets, son plus haut total en carrière.
«La chose la plus difficile, quand tu arrives dans la Ligue, c'est de jouer dix minutes ou moins dans un match, a poursuivi le numéro 28. C'est pratiquement impossible de rester impliqué, donc plus tu joues, mieux tu te sens. Ces choses-là ne vont toutefois pas t'être données. Tu ne vas pas simplement jouer 25 minutes comme ça. Tu dois les gagner ces minutes, et je sens que j'y arrive en jouant du meilleur hockey.»
Beaulieu semble par ailleur avoir gagné ses minutes sur la première vague du jeu de puissance. C'est du moins ce que suggérait les exercices de 5-contre-4 à l'entraînement, alors qu'il était utilisé à la pointe aux côtés de Shea Weber.
«C'est une autre belle occasion, a conclu Beaulieu. Si tu joues du bon hockey, les entraîneurs n'auront pas peur de te donner des chances. Je dois saisir la balle au bond et tenter de remplir le rôle de Markov, puisqu'il sera absent pour encore un moment. Je dois en profiter.»
