Il est clair que l'athlète originaire de Lakeville au Minnesota a balancé ses difficultés de la dernière campagne derrière lui.
Rappelons qu'il a composé avec des blessures à la hanche et à la cheville, ce qui n'a certes pas aidé à sa fiche plutôt ordinaire de 11-20-1, assortie d'un pourcentage d'arrêt de .884 en 33 apparitions devant la cage du Rocket dans la Ligue américaine de hockey.
Aujourd'hui, Lindgren a recouvré la santé et il fonctionne à plein régime sur la patinoire de la Rive-Sud.
« Mes problèmes de hanches ont démarré en décembre. Plusieurs ne savent pas que j'ai aussi subi une blessure à la cheville qui m'a incommodé d'octobre à décembre. C'est possiblement cela qui a provoqué la blessure à la hanche. Je ne me suis pas senti à 100 pour cent en santé de toute la saison dernière, raconte Lindgren. Finalement cet été, je me suis senti normal. Je me porte vraiment bien sur le plan physique et mentalement, je dirais que je ne me suis jamais aussi bien senti. Je crois être en bonne position. »
C'est de très bon augure puisque Lindgren est engagé dans une véritable bataille avec le nouveau venu Keith Kinkaid pour le poste de deuxième gardien de l'organisation derrière Carey Price.
Si Kinkaid est le meneur désigné de ce combat après avoir disputé 151 matchs en carrière dans la LNH, Lindgren est loin de se considérer comme battu.
« Je n'ai qu'à me soucier de moi et simplement essayer d'offrir ce que j'ai de mieux », raconte Lindgren qui a accumulé une fiche de 8-8-2 avec une moyenne de buts alloués de 2,89 et un pourcentage d'arrêt de .912 en 18 matchs en carrière avec les Canadiens, notamment avec deux jeux blancs. « Mon approche est certainement d'offrir ce que j'ai de mieux. Je n'ai aucun doute dans mes pensées que je peux jouer dans la LNH. Je dois simplement sortir maintenant et le prouver. »
Avec le départ d'Antti Niemi au cours de la saison morte, l'embauche d'un vétéran comme Kinkaid n'a pas pris Lindgren par surprise.
Il s'attendait pleinement à faire face à un nouveau concurrent pour le poste en septembre.
« C'est la réalité de la LNH ou rien ne t'est donné. Je sais cela depuis que j'ai commencé à jouer au hockey. Il faut foncer et mériter sa place », rappelle Lindgren en réitérant qu'il était maintenant prêt à connaître du succès sur les patinoires de la LNH. « Même à mon dernier match contre les Maple Leafs en avril, j'ai joué du mieux que j'ai pu. J'ai abordé ce match comme si c'était un essai. Il y avait beaucoup de pression puisque je n'avais pas joué dans la LNH depuis plus d'un an et j'ai fait face à plusieurs occasions de marquer de qualité. J'ai tenu le coup contre une très bonne équipe de hockey. »