Parlant de préparation, que représente chez un joueur le fait de se préparer de la bonne façon et comment un champion le fait-il? Nous avons posé la question à Alexandre Burrows qui a atteint la finale de la coupe Stanley avec les Canucks de Vancouver en 2011 et possède une perspective unique puisqu'il observe de près les six champions en tant qu'entraîneur adjoint.
« Ils se présentent à l'aréna comme de vrais professionnels, ils dorment correctement, ils regardent des matchs. Ils sont passionnés par ce sport. Ils tentent d'apprendre constamment », décrit Burrows qui a inscrit deux buts -- dont le but vainqueur en prolongation -- lors du deuxième match de la finale de la coupe Stanley en 2011 contre Boston. « On n'a qu'à constater ce qu'ils font lors des entraînements: à chaque exercice, à chacun de leurs tirs, peu importe la situation, ils s'appliquent et tentent de s'améliorer parce qu'ils ne sont jamais satisfaits. »
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Jamais satisfaits et jamais opprimés. Burrows remarque aussi que la mentalité chez les champions est différente lorsque les choses se corsent. Il n'est pas question pour eux d'abandonner ou d'espérer que les choses iront mieux une prochaine fois.
« Ces gars-là sont dans la ligue depuis longtemps et ont eu du succès, ils ont su faire face à de l'adversité. Ils continuent de se donner à fond, ils retroussent leurs manches et mettent leurs bottes de travail et retournent au jeu », explique Burrows, un vétéran de 913 matchs avec les Canucks et les Sénateurs d'Ottawa. « C'est la seule manière qu'ils connaissent pour se sortir d'une léthargie et de cette forme d'adversité. »
De son point de vue derrière le banc, Burrows est confiant que son équipe est capable de connaître du succès alors que les séries éliminatoires sont sur le point de commencer. La chimie présente dans le vestiaire, renforcée par ces champions de la coupe Stanley, explique en grande partie cette conviction.
« Ce qui me rend si optimiste est le fait que nous avons un très bon groupe qui a l'équipe à cœur. Ça explique pourquoi cette équipe est tissée serrée et que l'environnement autour du vestiaire est bon », conclut-il. « Lorsque la culture d'équipe est bonne, tout est possible. »