Gervais-FR

Vous avez des questions pour le gérant de l'équipement des Canadiens, Pierre Gervais? Il a les réponses! Chaque semaine, il répondra à des questions que les partisans lui ont posées par l'entremise des réseaux sociaux. Voici donc la sixième chronique «Demandez à Gerv»!

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1. Question de Paul-Emile Boisvert, par Facebook.
«Quand un joueur brise un bâton, comment faites-vous pour lui en donner un aussi vite? Il y a quand même une vingtaine de joueurs et vous réussissez à lui donner le bon bâton en deux secondes!»
Les bâtons sont placés sur le banc par ordre de numéros. On vient qu'on connaît le bout (knob), parce que pour chaque gars, ce sont différentes couleurs, différentes formes.
Je ne m'occupe plus beaucoup de ça - c'est Pat (Langlois) ou Steamer (Pierre Ouellette). Mais admettons que Galchenyuk brise son bâton sur la glace, on devient tellement habitués qu'on sait exactement quel bâton prendre. On sait à peu près que dans le milieu du rack, c'est tel numéro, et les gardiens de but sont au bout, parce qu'on n'en a jamais besoin. Le truc est de connaître les bâtons, mais il ne faut pas oublier qu'on est là-dedans tous les jours. Ça ne prend pas beaucoup de temps pour les reconnaître. Généralement, lorsqu'un joueur de centre prend la mise en jeu pas loin du banc, on met tout le temps la main sur un autre de ses bâtons au cas où il le briserait. Alors si c'est le cas, c'est beaucoup plus rapide. On a des petits trucs comme ça.
Sauf que si on me mettait demain devant le rack à bâtons des Sharks de San José, ça ne serait pas pareil du tout!
2. Question de Ken Craig Pierre, par Twitter.
«Qui met le plus de temps sur ses bâtons?»
Carey met pas mal de temps sur ses bâtons. Plekanec aussi. Si on retourne plus loin, ce serait Mathieu Dandenault. C'était vraiment long!
3. Question d'Eric Crevier, sur Facebook.
«As-tu fauté sur le patin de P.K. Subban l'an passé?»
Je vais expliquer ce qui s'est passé, parce que ce n'est pas du tout ce que ç'a eu l'air!

Pierre Gervais

J'étais dans le vestiaire et P.K. a eu un problème avec son patin. Des fois, les joueurs s'accrochent, et il y avait un coche sur ses patins. C'est là que je suis revenu au banc. Ç'a mal paru à la télévision, parce qu'on aurait dit qu'il était fâché contre moi, mais il faisait juste me montrer qu'il avait un problème avec ses patins. Comme P.K. avait toujours deux paires, quand il avait un problème avec un patin, il fallait qu'il l'enlève et qu'il remette l'autre. Chaque fois que ça arrivait, il n'était pas content, mais il n'est pas fâché contre moi, il n'était pas content parce qu'il fallait qu'il prenne le temps de changer ses patins. C'est ça qui est arrivé cette fois-là. Mais ce n'est pas comme ça que ça paraissait à la télévision. Il n'avait rien contre moi.
De mon côté, je n'ai tellement rien vu de mal là-dedans que c'est un journaliste après le match qui m'en a parlé. Et… je ne savais même pas de quoi il parlait. Ç'a tellement pris des proportions que c'était presque rendu que P.K. m'avait lancé son patin… Mais si ç'avait été le cas, il l'aurait reçu aussi vite! (rires)
Ce n'était pas ça du tout et même que le lendemain, je suis allé lui parler et j'ai dit «Hey P.K., savais-tu que…» et je lui ai raconté «l'affaire» et il était tellement surpris lui aussi qu'il voulait en parler, pour expliquer. Il voulait s'occuper, parler de ça avec les journalistes, mais je lui ai dit non. «Laisse faire ça P.K., ce n'est pas important!».
C'est simplement que ç'a sorti de même à la télé. P.K. m'en a parlé pendant trois jours tellement ce n'est pas son genre. Alors il n'est rien arrivé, ç'a juste paru comme ça.