Qui était ton joueur favori du Tricolore quand tu étais plus jeune? MO :J'ai encore mon chandail de Patrick Roy de ma jeunesse, alors il sera toujours mon favori.
Tu as le prénom «Guy» tatoué sur ton poignet gauche. Est-ce que Guy Lafleur a eu une si grande influence sur ta vie?MO : Toutes mes excuses à Guy Lafleur, mais c'est pour mon père, de là le tatouage! (rires)
Étant aussi souvent sur la route, comment suis-tu les activités des Canadiens? MO :Les Canadiens sont difficiles à suivre aux États-Unis puisque je vis à Los Angeles et que je voyage constamment. J'entends des nouvelles de mes amis et de ma famille à propos du rendement de l'équipe et je tente toujours d'aller au Centre Bell quand je passe en ville. Je vois des foules tous les soirs dans mon métier, mais rien ne se compare à celles de Montréal.
T'arrive-t-il de ne pas être endolorie après t'être fait rabrouer sur le ring?MO : (rires) Heureusement, je ne lutte pas souvent. Je suis davantage une fautrice de trouble, mais quand il faut y aller, je m'en ressens toujours après.
Tu étais mannequin avant de te joindre à la WWE. Qu'est-ce qui t'a amenée à faire carrière dans la lutte? MO : À l'été de 2005, je suis allée voir RAW au Centre Bell avec des amis et j'ai eu le coup de foudre. J'ai toujours su que je travaillerais à la télévision ou dans le monde du divertissement. Même si en 2006 je ne parlais pas encore anglais, j'étais déterminée à travailler au sein de la WWE, alors j'ai fait une audition. Mes amis n'arrivent pas encore à croire que j'aie été choisie parmi 20 000 filles qui étaient à l'essai pour devenir une Diva de la WWE.
De quel côté penchais-tu lors du « Montreal Screwjob » survenu lors de la Survivor Series de 1997 : Bret Hart ou Shawn Michaels?MO :Je ne suivais pas la lutte à l'époque, j'étais un peu trop jeune. Je sais que les gens en parlent encore aujourd'hui et c'est la première chose que les spectateurs nous crient quand la WWE vient à Montréal.
Qu'est-ce qui laisse une plus grosse marque selon toi : une mise en échec dans la LNH ou ta prise de finition, le «French Kiss»?MO : (rires) Je crois qu'honnêtement, les deux font autant de dommages. Les joueurs de hockey peuvent se plaquer assez durement, mais il ne faut jamais oublier que le visage est la première partie du corps qui frappe le matelas après un «French Kiss». À vous d'en juger!
Du point de vue des affaires, en quoi la LNH pourrait-elle imiter la WWE?MO : Nous avons beaucoup d'œuvres caritatives. La LNH devrait en faire davantage ou
peut-être rendre ses activités plus visibles. Il me semble que les autres sports font un meilleur travail de publicité quant à leur implication dans la communauté. Nous avons un gars comme John Cena qui fait beaucoup de travail caritatif et les nouvelles se propagent rapidement dans les médias. Je crois que la LNH grandirait en popularité aux États-Unis si elle en faisait davantage à ce chapitre.