Cependant, l'ancien de l'Université Northeastern se rappelle s'être senti un peu dépassé par les évènements à la veille du camp.
C'est inévitable pour les jeunes, avant qu'ils ne s'ajustent et embarquent dans le rythme.
« Le plus important, c'est de rester à jour dans notre horaire. On reçoit une feuille avec toutes nos rencontres et tous les tests à faire, et ça en fait beaucoup. C'est un tourbillon. On voit des joueurs dont on a entendu parler toute l'année par le biais de la Centrale du recrutement, et ils sont tous au même endroit », s'est souvenu Harris, dont l'année de Repêchage comprenait Rasmus Dahlin, Andrei Svechnikov, Brady Tkachuk et Quinn Hughes. « Je me rappelle avoir été un petit peu nerveux en entrant dans les salles de rencontre parce qu'on n'a aucune idée de ce qu'ils vont nous demander. On veut montrer notre personnalité et qui l'on est vraiment, donc c'est assurément un petit peu stressant, mais c'est aussi vraiment amusant. »
Le natif de Haverhill, au Massachusetts, affirme que son entrevue du camp d'évaluation de la LNH avec les Canadiens a été « plutôt courte », mais il a vraisemblablement fait bonne impression.
Ses conférences de presse depuis qu'il s'est joint à l'équipe la saison dernière ont dévoilé un niveau de maturité bien au-delà de son âge, et cette maturité a certainement transparu en 2018 à Buffalo.
Côté physique, Harris avait laissé sa marque dans plusieurs tests notables.
Il s'est classé au deuxième rang pour les tractions, au troisième pour l'index de fatigue à l'ergomètre pour le test d'effort physique, et il a pris la huitième place pour les sauts à la verticale.
« Je crois que je ne me sentais pas trop bien après le test d'effort physique. Je me suis un peu surpris, honnêtement. J'ai beaucoup mieux fait que ce à quoi je m'attendais. Après être descendu du vélo [stationnaire], j'avais plein d'adrénaline. Quand je me suis assis, ça m'a frappé d'un coup. Il y avait une salle à l'arrière pour les joueurs et c'était évident que tout le monde était en douleur. Il y avait une poubelle au cas où l'on avait besoin de vomir. J'étais juste content que ce soit fini », a raconté Harris en riant. « Par contre, pour certains trucs comme les tractions, je me disais : "Je pense vraiment pouvoir finir parmi les premiers." Je jouais à la crosse à l'école et je m'entraînais, en plus, juste pour me préparer et être prêt. »
Celui qui s'est le plus démarqué lors du dernier camp d'évaluation de la LNH - tenu en 2019 - est en fait un ancien coéquipier d'Harris avec les Huskies.
L'espoir des Canadiens Jayden Struble a dominé la séance, finissant bon premier dans cinq catégories : le développé couché, la puissance moyenne, le saut en longueur sans élan, la force de préhension de la main droite et celle de la main gauche.