Price - Jacques Plante

MONTRÉAL - Bien avant que Carey Price ne soit sur le point d'inscrire son nom aux côtés de celui de Jacques Plante en tant que portier le plus sollicité dans l'uniforme tricolore, son père Jerry a étudié le métier avec le membre du Temple de la renommée lui-même.

C'était il y a 40 ans, après que Jerry eut été sélectionné au huitième tour, 126e au total, par les Flyers de Philadelphie en 1978. Plante était l'entraîneur des gardiens de but des Flyers quand le jeune Price est arrivé au camp d'entraînement, très motivé d'apprendre de celui qui avait six coupes Stanley et sept trophées Vézina.
«J'étais vraiment un étudiant des gardiens à ce moment, a dit M. Price, dont le fils n'est qu'à une rencontre de rejoindre son ancien mentor pour le plus grand nombre de matchs disputés par un gardien dans l'histoire de l'équipe - 556 - avec cinq matchs à jouer en saison régulière.
«Je savais tout à propos de Jacques parce que j'avais lu tous les articles et tous les livres qui avaient été écrits sur lui et tous les livres à propos des gardiens de but, aussi.»

Plante - Action

M. Price se souvient que Plante l'avait accueilli à bras ouverts, même s'il n'était pas l'espoir le mieux coté en raison de son rang de sélection.
«Je n'étais pas vraiment haut dans leur liste et ils avaient déjà plusieurs bons gardiens dans l'organisation, mais Jacques venait souvent me parler lorsque je regardais les entraînements et les autres gardiens au travail. J'ai vraiment apprécié l'effort qu'il mettait pour venir me voir, a dit M. Price, repêché par les Flyers après sa quatrième et dernière année dans la Western Canada Hockey League.
«Pour une quelconque raison, Jacques m'aimait bien. Je crois que c'est parce que j'essayais de modeler mon jeu sur celui de Bernard Parent, qui était aussi l'élève de Jacques.»
M. Price se souvient très bien avoir amélioré son jeu avec l'aide de Plante. Il souligne que l'ancien gardien avait une approche très minutieuse dans son rôle de mentor; son amour pour le sport et sa passion pour l'enseignement étaient évidents.
«Jacques était très précis lorsqu'il expliquait quelque chose. Lorsque je m'assoyais avec lui et qu'on parlait de différents aspects du jeu, on pouvait voir que c'était quelque chose qu'il aimait, il était passionné. C'est ce qui m'a motivé, parce que c'est ce que j'aimais, aussi. Il n'y a rien que j'aimais plus que le hockey et être gardien de but. C'était la même chose pour Jacques, a dit M. Price.
«Porter attention aux détails et garder vivante cette passion pour le sport est ce qui lui a permis de jouer jusqu'à 45 ans.»

Plante - Stands

Puisque son fils s'est approché dernièrement de la marque de Plante pour le nombre de parties jouées, M. Price a souvent repensé à ses moments à travailler avec le natif de Shawinigan Falls, un de ses héros du hockey.
«Avec tout ce que Carey a accompli à Montréal au fil des ans, comment il a gravi les échelons depuis ses débuts, je pense souvent à Jacques, a mentionné M. Price, qui a également vu son fils battre le record de Plante et de Ken Dryden de 42 victoires en une saison avec 44 gains en 2014-2015.
«L'avoir connu, c'est une bénédiction dans ma vie. De voir Carey se rendre où il est rendu, c'est juste vraiment bien d'avoir connu cet homme.»