JF-Houle

MONTRÉAL – L’entraîneur-chef du Rocket de Laval, Jean-François Houle, s’est adressé aux médias sur Zoom, mercredi, après s’être entendu sur les modalités d'une prolongation de contrat de trois saisons avec l’organisation.

Voici une sélection d’extraits de l’entretien virtuel :

Certaines questions et réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.

Jean-François Houle au sujet de sa décision de revenir avec le Rocket :

J’aime la direction que prend l’organisation. Je pense que Laval est l’une des meilleures places dans la Ligue américaine pour être un instructeur, et aussi pour les joueurs. Les partisans sont présents à tous les matchs. Ils nous soutiennent beaucoup. J’aime aussi les gens avec qui je travaille. C’est pour ça que c’était important pour moi de rester ici.

Houle à propos de son personnel d’entraîneurs :

On [le groupe d’entraîneurs] est des gens positifs. On a mis l’accent sur le développement des jeunes joueurs, puis je pense qu’on va continuer comme ça. C’est bon pour l’organisation, puis je pense qu’on est sur la bonne voie en faisant ça. On a instauré une belle culture, puis je pense que c’est très bon pour les joueurs d’avoir de la continuité en arrière du banc.

Houle à propos de ce qu’il est le plus fier d’avoir accompli dans les dernières années :

Chaque fois qu’un joueur se fait rappeler, c’est super. Quand on reçoit un appel et qu’on a la chance d’annoncer à un joueur qu’il va jouer son premier match dans la LNH, c’est un sentiment extraordinaire. Pas seulement pour le joueur, mais aussi pour nous, les entraîneurs, parce qu’on a eu un rôle à jouer là-dedans et on est là en soutien. C’est très gratifiant pour un entraîneur quand un joueur se fait rappeler.

Houle quant aux défis qui l’attendent la saison prochaine :

Avec un jeune groupe, tu as beaucoup de hauts et de bas. La Ligue américaine, c’est une ligue un peu différente. Lorsque tu perds tes joueurs, tu perds tes meilleurs joueurs. Alors ça va être encore de s’adapter à chaque individu qu’on a, puis essayer de trouver, au moyen-terme, une manière de gagner avec des jeunes. C’est faisable, et c’est important.

Houle au sujet de son degré de collaboration avec Martin St-Louis :

On a de bonnes conversations ensemble, ça fait des années qu’on se connait. Le plus gros de notre travail se fait pendant le camp de perfectionnement et le camp d’entraînement. On parle de toutes sortes de choses sur le hockey : les systèmes, la façon de gérer les joueurs ou les unités spéciales. Le plus important pour nous, c’est d’avoir une cohésion avec les Canadiens de Montréal pour que les joueurs aient le plus de succès possible quand ils se font rappeler.

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