MONTRÉAL – Sam Harris a découvert d'une façon bien unique qu'il avait été repêché dans la LNH.
Lors d’un entretien avec l’espoir des Canadiens, celui-ci a confirmé qu’il était au beau milieu d’un examen de science à l’Université de Denver lorsque Montréal a appelé son nom au cinquième tour du Repêchage 2023 de la LNH, il y a deux étés de cela.
Apprenez-en davantage sur cette histoire, sur les liens de Harris avec Montréal et la Suède et plus encore dans cette plus récente édition de « Des nouvelles de... » avec les espoirs du Tricolore.
Veuillez noter que les réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.
Le hockey n’est pas exactement le sport le plus populaire en Californie. Comment t’es-tu d’abord initié à ce sport, et qu’est-ce qui t’a attiré vers lui?
La famille de mon père vient de Montréal, donc il a grandi en jouant au hockey. Il m’a amené à la patinoire quand j’avais deux ou trois ans, et je n’ai jamais regardé en arrière. De plus, la famille de ma mère vient de Suède, donc il y a beaucoup de hockey là aussi.
Quel a été le plus grand défi en grandissant en tant que joueur de hockey dans le sud de la Californie?
La distance. Ça implique beaucoup de route et de gros engagements. À ma deuxième année bantam, je jouais à Anaheim, donc je devais faire environ une heure et demie de route à partir de l’école pour me rendre à mes entraînements deux à trois fois par semaine. C’est un gros engagement de faire autant de millage, donc je suis très reconnaissant envers mes parents.
Tu as participé au Tournoi de hockey pee-wee de Québec en 2015. De quoi te souviens-tu à propos de cette expérience?
C’était super. On a été les derniers à jouer au Colisée, et mon père a aussi participé à ce tournoi, donc j’ai joué dans le même amphithéâtre que lui quand il avait 12 ans, ce qui était assez spécial.
Ramène-nous au moment où tu as découvert que tu avais été repêché par les Canadiens. Comment as-tu appris la nouvelle, et quelle a été ta réaction immédiate?
Je faisais un cours d’été à Denver, et j’étais en fait au beau milieu d’un examen de science. Quelques amis sortaient leur téléphone pendant l’examen pour regarder le Repêchage et voir qui était choisi. Donc, dès que j’ai fini mon examen, je l’ai remis, je suis sorti de classe et j’ai reçu un texto de mon père. C’était très cool. […] Je ne peux pas dire que j’étais très concentré sur l’examen. C’est le pire que j’aie fait dans ce cours.
Partisans des Canadiens, ne vous en faites pas, il a bien – même très bien – réussi son examen.
Peux-tu décrire ton sentiment lorsque tu as remporté le championnat national avec l’Université de Denver la saison dernière?
Ç’a été très spécial, surtout qu’il s’agissait du titre national qui nous a fait monter au sommet de la liste, devant toutes les autres écoles. On est maintenant l’école qui a remporté le plus de championnats nationaux. Faire partie de ça et de ces groupes qui sont passés avant nous est très spécial.
Comment expliquerais-tu ton excellente fin de saison de l’an dernier et ton tout aussi bon début de saison cette année?
Par le fait que je me sens plus à l’aise, plus en confiance et que je comprends mon rôle au sein de l’équipe. Je suis quelqu’un qui aime aller au-devant du filet, donc simplement en faisant ça soir après soir et en était fort, la rondelle vient à moi.