Russ Martin - Panel

Bien avant que Russell Martin soit receveur pour Marcus Stroman, Aaron Sanchez et J.A. Happ au sein des Blue Jays de Toronto - qui fouleront le terrain du Stade olympique pour deux matchs préparatoires contre les Cardinals de St. Louis les 26 et 27 mars prochain - il a lancé sa carrière en tant que membre des Dodgers de Los Angeles. Nous nous sommes entretenus avec le natif de Montréal en 2008 pour l'édition de janvier du magazine CANADIENS à la suite de sa deuxième campagne dans la Cité des Anges afin d'en savoir plus sur son amour du hockey et de Montréal.
Voici l'article original de notre entrevue, dix ans plus tôt, avec celui qui a été invité quatre fois au match des étoiles.

Tu as connu toute une saison en 2007 : partant au Match des étoiles, gant d'or, bâton d'argent. Est-ce que tu ressens de la pression additionnelle en vue de la prochaine saison.
Russell Martin: Quand tu aimes ce que tu fais, il n'y a pas vraiment de pression. J'ai même encore de la difficulté à croire que je suis payé pour faire ça. J'ai connu une bonne saison, point de vue statistiques, c'est vrai, mais je prends beaucoup plus de fierté avec ce que j'ai accompli derrière le marbre en dirigeant les lanceurs, à faire les petites choses. Cet aspect est souvent négligé dans le travail d'un receveur et pourtant, il est primordial.
Comment est-ce d'évoluer pour les Dodgers de Los Angeles?
RM: C'est spécial de jouer pour cette équipe et dans cette ville. Les Dodgers ont le même prestige que les Canadiens au hockey. Les partisans sont aussi passionnés que ceux des Canadiens et ont vraiment le succès de l'équipe à cœur.
Dans un article de « Vanity Fair », Shia LaBeouf, la vedette de Transformers et du prochain Indiana Jones, a mentionné qu'elle possédait un de tes chandails autographiés, que tu étais son joueur préféré et que tu allais devenir une super-vedette. Un joli compliment, n'est-ce pas? Comment est-ce d'avoir ses propres groupies à Hollywood?
RM: Tu me l'apprends. C'est vraiment drôle que dans une ville remplie de vedettes, je puisse avoir mes propres partisans. Je ne le réalise pas encore.
Est-ce qu'il y a des célébrités à tous les matchs des Dodgers? Est-ce que ça te distrait?
RM: Ce n'est pas vraiment distrayant. J'ai vu quelques fois Tom Hanks et Pamela Anderson, entre autres. On s'habitue toutefois rapidement et on se concentre sur ce que l'on doit faire : gagner.

Russ Martin - Inside

Combien de fois par année reviens-tu à Montréal?
RM: Je pars pendant près de neuf mois. J'espère que ce sera dix mois, cela voudra dire que nous aurions participé aux séries. C'est bizarre. Je me fais reconnaître dans la rue à L.A. alors qu'il y a des célébrités à tous les coins de rue et ici, je peux me promener en ville dans le parfait anonymat. C'est peut-être parce que je porte un masque quand je joue. (rires)
Est-ce que tu étais un partisan des Canadiens dans ton jeune âge?
RM: J'étais un partisan des Canadiens quand j'étais jeune, mais pas un super fan comme mes amis. Toutefois, cette année, je ne sais pas pourquoi, mais j'aime vraiment l'équipe. C'est peut-être parce que les joueurs ont grandi ensemble au sein de l'organisation, mais il semble y avoir une très bonne chimie.
Tu assistes à combien de matchs de la LNH par année?
RM: Depuis que je suis revenu de L.A., je n'ai presque pas raté de matchs des Canadiens. J'étais là le soir de la cérémonie de Larry Robinson. Il était un véritable phénomène, une véritable machine. Il avait l'air plus gros que les gars en patins. De plus, on pouvait voir comment il appréciait tout ce qu'il se passait comme il semble apprécier sa famille et ses anciens coéquipiers.
Qui est ton joueur préféré présentement dans la LNH?
RM: Alex Kovalev. Ce gars-là a des mains, c'est débile. Je ne sais pas comment il fait tous ces jeux avec la rondelle. Anze Kopitar des Kings, non plus, n'est pas mauvais. On le voit souvent dans les faits saillants à la télé.

Tu as joué au hockey lorsque tu étais plus jeune. Est-ce que la plus solide collision est arrivée sur la glace ou au marbre?
RM: Étant donné que le niveau le plus haut que j'ai joué au hockey est Bantam A, ça doit être derrière le marbre. Il n'y avait pas encore de contacts à ce niveau, du moins volontaires. (rires)
Est-ce que le « trash talk » est meilleur au hockey ou au baseball?
RM: Le hockey, haut la main. La situation s'y prête plus puisque c'est un sport où il y a plus de contacts et d'agressivité. Au baseball, il n'y pas beaucoup de joueurs avec qui « jaser » dans le feu de l'action. Le frappeur peut bien parler au lanceur, et encore là…c'est assez tranquille et inutile.
Cliquez ici pour acheter vos billets pour les matchs du 26 et 27 mars au Stade Olympique.