Tu as connu toute une saison en 2007 : partant au Match des étoiles, gant d'or, bâton d'argent. Est-ce que tu ressens de la pression additionnelle en vue de la prochaine saison.
Russell Martin: Quand tu aimes ce que tu fais, il n'y a pas vraiment de pression. J'ai même encore de la difficulté à croire que je suis payé pour faire ça. J'ai connu une bonne saison, point de vue statistiques, c'est vrai, mais je prends beaucoup plus de fierté avec ce que j'ai accompli derrière le marbre en dirigeant les lanceurs, à faire les petites choses. Cet aspect est souvent négligé dans le travail d'un receveur et pourtant, il est primordial.
Comment est-ce d'évoluer pour les Dodgers de Los Angeles?
RM: C'est spécial de jouer pour cette équipe et dans cette ville. Les Dodgers ont le même prestige que les Canadiens au hockey. Les partisans sont aussi passionnés que ceux des Canadiens et ont vraiment le succès de l'équipe à cœur.
Dans un article de « Vanity Fair », Shia LaBeouf, la vedette de Transformers et du prochain Indiana Jones, a mentionné qu'elle possédait un de tes chandails autographiés, que tu étais son joueur préféré et que tu allais devenir une super-vedette. Un joli compliment, n'est-ce pas? Comment est-ce d'avoir ses propres groupies à Hollywood?
RM: Tu me l'apprends. C'est vraiment drôle que dans une ville remplie de vedettes, je puisse avoir mes propres partisans. Je ne le réalise pas encore.
Est-ce qu'il y a des célébrités à tous les matchs des Dodgers? Est-ce que ça te distrait?
RM: Ce n'est pas vraiment distrayant. J'ai vu quelques fois Tom Hanks et Pamela Anderson, entre autres. On s'habitue toutefois rapidement et on se concentre sur ce que l'on doit faire : gagner.