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MONTRÉAL - En cette Journée internationale de la femme, nous vous présentons quelques femmes qui occupent un rôle clé dans le succès des Canadiens et du Rocket de Laval sur la glace.

Nous nous sommes entretenus avec la Dre Penny-Jane Baylis, médecin en chef du Rocket et membre du corps médical des Canadiens, Miranda McMillan, analyste des données hockey du Tricolore, Marie-Pierre Néron, adjointe thérapeute du sport du Rocket, ainsi qu’avec Renée Racine, conseillère en nutrition des Canadiens, afin d’en apprendre davantage sur leurs rôles respectifs au sein de l’organisation et sur leur cheminement vers le hockey professionnel.

Dre Penny-Jane Baylis : meneuse à l’esprit d’équipe

Au cœur de toute bonne équipe se trouve un joueur apte à incarner plusieurs rôles tout en jouant de concert avec ses coéquipiers. Il peut en être dit de même pour l’équipe de soutien du Club, et ça explique aussi parfaitement le rôle de la Dre Baylis, qui occupe deux postes auprès du Rocket et des Canadiens. Avant de se joindre à l’organisation en 2017, ce sont ses intérêts pour la santé et sa passion pour le hockey qui l’ont incitée à devenir physiothérapeute avant d’emprunter la voie de la médecine et d’obtenir une formation complémentaire en médecine du sport à McGill.

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Une référence dans l’univers du sport professionnel et universitaire, la Dre Baylis prête son C.V. bien garni ainsi que son expertise au service de l’AHL et de la LNH. Chez le Rocket, elle œuvre de pair avec une équipe de professionnels composée d’un chirurgien orthopédique, d’un médecin et d’un dentiste. Elle accorde le feu vert aux joueurs après une blessure et travaille de près avec le thérapeute du sport du Rocket, Glen Kinney, pour la gestion des blessures et maladies. À la tête de son département chez le Rocket, elle adopte plutôt un rôle de soutien au sein du personnel médical des Canadiens, où elle travaille avec une équipe multidisciplinaire de médecins menée par le Dr Thierry Pauyo (médecin en chef et chirurgien orthopédique en chef) pour offrir aux athlètes les meilleurs soins.

Miranda McMillan : quand deux passions s’arriment

Trouver un boulot qui nous passionne n’est pas chose facile, mais en trouver un qui combine deux passions est d’autant plus ardu. Heureusement pour McMillan, l’emploi parfait s’est matérialisé sous le rôle d’analyste de données, qui combine deux de ses intérêts : le hockey et les mathématiques. La native de Truro, en Nouvelle-Écosse, a œuvré pendant six ans à titre de statisticienne et gestionnaire de l’équipe des données chez Kinduct Technologies, à Halifax, avant de se joindre aux Canadiens en 2022.

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Se rapportant au directeur du département d’analyse de statistiques avancées, Christopher Boucher, McMillan est heureuse que son travail consiste à « rendre la tâche plus facile » à ce dernier. Mais encore? Eh bien, tant pour les Canadiens que pour le Rocket, elle veille à la recherche de tendances dans les données, elle communique avec les équipes de science du sport et performances et elle automatise la collecte et l’analyse de données tout en compilant des rapports d’avant et d’après-match. Boucher étant le principal point de contact entre son département et les opérations hockey, McMillan l’aide donc à automatiser ses rapports, ses idées et ses concepts afin que l’information lui soit accessible et lui permette de communiquer efficacement avec le personnel d’entraîneurs.

Marie-Pierre Néron : rêver en grand

Depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne, Néron a toujours voulu travailler dans le hockey, et plus spécifiquement pour les Canadiens. Après avoir obtenu son diplôme à l’Université Concordia, la native de Chicoutimi, au Québec, a déménagé en Ontario afin d’œuvrer à titre de thérapeute du sport en chef dans une académie de hockey pendant quatre ans. À cette époque, elle s’est aussi familiarisée avec Hockey Canada, devenant l’une des premières femmes à travailler avec les programmes masculins des moins de 17 ans et des moins de 18 ans, et ce, pendant près de six ans. Néron a aussi passé deux saisons avec les 67s d’Ottawa avant de rentrer dans sa province natale, où l’attendait son rôle actuel avec le Rocket. Elle continue de faire de son rêve une réalité, et n’est qu’à un pas – ou pourrait-on dire, un rappel – d’atteindre son objectif final.

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Dans son rôle, elle se rapporte au thérapeute du sport du club-école de Montréal, Glen Kinney, et est très impliquée dans la prévention des blessures ainsi que le rétablissement des joueurs, notamment lorsque les blessés sont en ville tandis que l’équipe est sur la route. Elle gère leurs traitements, leurs entraînements ainsi que leurs exercices de réadaptation. Pour Néron, une journée typique commence par l'entraînement ou la séance matinale tenue par l’équipe. Après que les joueurs aient quitté l’aréna, elle prépare leurs billets médicaux, leurs traitements et leurs programmes d’exercice avec ses collègues. Les jours de matchs, à la Place Bell et à l’occasion sur la route, on la retrouve derrière le banc, bien concentrée.

Renée Racine : saisir les opportunités

Racine a rejoint la voie du sport via les Forces armées canadiennes. Alors qu’elle travaillait en nutrition tactique, elle soutenait également les programmes sportifs régionaux et internationaux de l’armée. Pratiquant elle-même l’escalade, la native de Sudbury, en Ontario, a aussi étoffé son portfolio en prenant des grimpeurs et d’autres athlètes de sports individuels sous son aile. Elle a ensuite rejoint spécifiquement les rangs du Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada, avant de faire la transition vers le hockey professionnel où elle met depuis ses compétences en nutrition de performance au service des Canadiens.

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Aujourd’hui une membre clé du département de science du sport et performances des Canadiens, Racine évolue dans un rôle qui se divise en trois branches principales. D’abord, elle collabore avec le chef de la performance des Canadiens pour planifier les menus et s’occuper de ce dont se nourrissent les joueurs au Centre Bell, au Complexe sportif CN, sur la route et dans l’avion de l’équipe. Puis, Racine travaille avec chaque joueur individuellement afin d’aider à optimiser leur performance, leur hydratation et leur retour de blessures, en plus de les appuyer dans leurs objectifs d’entre-saison. Enfin, elle gère le programme de suppléments des Canadiens, qui inclut tant les suppléments que d’autres aliments sportifs. En plus de son rôle à Montréal, elle vient également en aide au Rocket.

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