L'entraîneur-chef des Canadiens, qui a entamé son deuxième séjour avec l'équipe en février, était revigoré et détendu lorsqu'il est arrivé au Tournoi du capitaine mardi dernier. En plus d'être venu appuyer l'événement caritatif de Max Pacioretty, il avait hâte d'amorcer le prochain camp d'entraînement sur de nouvelles bases.
«Quand tu arrives en cours de saison, tu peux seulement faire quelques ajustements, tu ne veux pas bouleverser l'équipe et les mélanger plus qu'il le faut. Alors tu fais les ajustements qui sont nécessaires, ce qu'on a fait et on a quand même réussi, explique Julien, qui a été derrière le banc des Devils et des Bruins lors de 838 matchs entre ses deux passages à Montréal.
«Maintenant, j'ai la chance de commencer à zéro et bâtir avec ce qu'on veut faire avec l'équipe cette année.»
Julien reconnait que la saison morte a été marquée par les départs d'éléments importants de la formation montréalaise, notamment le vétéran de 16 saisons du Tricolore, Andrei Markov, et l'auteur de 18 buts et 54 points en 2016-2017, Alexander Radulov. Toutefois, il croit que les jeunes qui poussent dans l'organisation, combinés aux additions estivales, font que les Canadiens se dirigent dans la bonne direction.
«J'aime notre équipe. Lorsque tu regardes l'âge de notre groupe, le potentiel des jeunes et comment ils s'amélioreront dans le futur, j'aime ce que nous avons, souligne le pilote de 57 ans. Il y aura de bonnes luttes au camp d'entraînement. On pourra bâtir là-dessus. Au bout du compte, je crois que l'élément clé sera comment on sera bons en tant qu'équipe, pas tant au niveau individuel. Si c'est fait de la bonne façon, on aura du succès.»
À l'avant, Julien pourra compter sur deux nouveaux attaquants pour donner un électrochoc à son offensive : l'un est un vétéran aguerri tandis que l'autre est une vedette montante qui n'a pas encore atteint son apogée.