Chris-Terry

Chris Terry n'en sera qu'à son deuxième match dans l'uniforme des Canadiens, vendredi soir contre les Hurricanes en Caroline, mais une chose est sûre, c'est qu'il sera parfaitement à l'aise dans leur amphithéâtre.

C'est que l'attaquant avait passé toute sa carrière dans l'organisation des Hurricanes jusqu'à ce que les Canadiens l'embauchent à titre de joueur autonome le 2 juillet dernier.
«Mon niveau de confort est très élevé. Je connais évidemment très bien cet aréna. C'est excitant. C'est assez spécial de jouer contre des gars avec qui j'ai grandi dans le monde du hockey. Ce sera différent d'y retourner, mais je crois que ce sera aussi très plaisant», a confié Terry avant de prendre l'avion pour s'envoler vers Raleigh, jeudi après-midi.
Lorsqu'il portait l'uniforme des «Canes», Terry était près des jeunes joueurs comme Jeff Skinner, Victor Rask, Elias Lindholm et Riley Nash.
«Tous les joueurs dans ce vestiaire étaient de bonnes personnes. Eric Staal était un grand leader du temps où il était là également. Tout comme Jordan. Les plus vieux étaient gentils. J'ai aimé mon expérience là-bas. C'était super et je vais aller en voir quelques-uns pour prendre de leurs nouvelles», a mentionné Terry, qui a obtenu une mention d'aide à son premier match dans l'uniforme bleu-blanc-rouge, mardi dernier face aux Panthers de la Floride.
Terry estime qu'il doit beaucoup à son ancienne organisation, puisque c'est là où il a appris à devenir un joueur de hockey professionnel.
«C'est la seule autre équipe pour laquelle j'ai joué. J'ai grandi dans cette organisation. J'ai commencé dans les mineures et j'ai grimpé les échelons», a ajouté le joueur de 27 ans.
Terry a été repêché par les Hurricanes au cinquième tour lors du repêchage de 2007. Il a fait le saut chez les professionnels à l'âge de 20 ans, avec les River Rats d'Albany, dans la Ligue américaine. Ce n'est que lors de la saison 2012-2012 qu'il a goûté à la LNH pour la première fois.
«J'ai beaucoup appris. J'ai gagné de la maturité comme joueur. Quand je suis sorti du junior, j'étais un jeune qui amassait beaucoup de points, mais qui ne connaissait pas sa propre zone. C'est là où j'ai appris ça. J'ai saisi ce que ça prenait pour devenir un joueur de la LNH et j'y suis resté pendant deux ans. Je leur en dois beaucoup», a poursuivi Terry.
L'Ontarien garde de beaux souvenirs de son passage à Raleigh.
«On n'a malheureusement jamais participé aux séries, mais on a connu de bonnes séquences. Bill Peters était un très bon entraîneur. J'ai vraiment beaucoup, beaucoup appris de lui. C'est un bon enseignant», a conclu Terry, qui a inscrit un total de 35 points, dont 20 buts, en 139 matchs dans la Ligue nationale depuis le début de sa carrière.
Son nouvel entraîneur-chef, Michel Therrien, ne le connaissais peu ou pas avant de l'avoir sous la main lors du dernier camp d'entraînement. Mais il aime bien ce qu'il voit de lui jusqu'à maintenant.
«Une chose que j'ai remarquée, c'est que c'est un gars qui joue correctement, qui fait les bonnes choses. Ça paraît qu'il a de l'expérience. Il a du talent et Kirk Muller le connaît très bien. J'ai bien aimé ce que j'ai vu de lui à son premier match. Ce joueur montre ce qu'il est capable de faire en avantage numérique et il démontre aussi qu'il peut jouer en infériorité numérique», a souligné Therrien.