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SUNRISE - Le Tricolore a conclu son voyage et son année 2017 en s'inclinant par la marque de 2 à 0 face aux Panthers de la Floride, samedi soir à Sunrise.

Les hommes de Claude Julien se sont butés à un James Reimer en grande forme, qui a bloqué les 38 rondelles dirigées vers lui et qui a permis à son équipe de remporter un cinquième match consécutif. De leur côté, les Canadiens ont subi une quatrième défaite consécutive, après des revers à Edmonton, Caroline et Tampa Bay.
Carey Price a une fois de plus gardé son équipe dans le match, stoppant au moins 30 tirs pour un troisième match consécutif.

«Je sais que le désir et la hargne étaient là. On avait une bonne présence au filet ce soir. Mais en même temps, si tu ne marques pas de buts, tu ne peux pas gagner de matchs», a résumé l'entraîneur-chef après la rencontre.
Le pilote de la formation montréalaise avait mené la veille un entraînement axé sur l'attaque en unité de cinq et sur le mouvement de la rondelle en zone offensive.
Si les résultats n'ont pas été exactement ceux désirés, il y a quand même eu amélioration, a noté le capitaine.
«Je crois qu'on a fait du meilleur travail ce soir, mais notre exécution n'était pas à point. Je sais que c'est très, très difficile de voir du positif dans ce genre de situation, mais je crois qu'on avait la bonne approche pour créer de l'attaque, a expliqué Max Pacioretty, meneur de son équipe pour les mises en échec avec quatre.
«L'exécution n'était pas parfaite, mais c'était vraiment la première fois, au dernier entraînement, qu'on travaillait sur notre relance à cinq joueurs dans la zone offensive. Ça nous a donné des chances, mais il faut que notre exécution soit meilleure pour avoir de meilleures chances.»

Malgré les récents insuccès, Pacioretty soutient qu'il est important de ne pas céder à la frustration et au négativisme.
«On essaie tous de se soutenir et de travailler fort chaque jour pour s'en sortir, a mentionné le numéro 67. Je suis certain que personne dans ce vestiaire n'a fait face à autant d'adversité dans sa carrière. Mais ce n'est pas mieux d'être négatif. Je suis frustré et je veux des résultats comme tout le monde, même plus. Je suis fier des résultats que j'ai obtenus dans ma carrière. Je ne peux pas me laisser gagner par la frustration, même si elle est bien présente.
«C'est sûr que ça affecte tout le monde. Les joueurs sont des athlètes fiers, on a des marqueurs qui ne marquent pas et qui sentent la pression sur eux, a ajouté Julien. C'est à nous, le groupe d'entraîneurs, de travailler avec ces gars-là pour leur donner de la confiance.»
«Avec le C sur mon chandail, je prends une grande responsabilité - le plus de responsabilités - pour ce qui se passe en ce moment. Je le prends personnel. Je vais continuer à travailler fort et aider mes coéquipiers à passer à travers ça», a conclu le capitaine.