TkachukFace

Une fois, c’est un hasard. Deux fois, c’est une coïncidence. La troisième fois, c’est une déclaration de guerre. C’est une phrase mythique utilisée par l’auteur Ian Fleming dans son septième roman mettant en vedette l’espion James Bond, Goldfinger.

Fleming n’est plus des nôtres et c’est dommage. On pourrait lui demander ce qu’il faut penser d’une agression qui survient cinq fois. Brady Tkachuk a inscrit son nom dans les livres des records de la LNH, lundi soir à Winnipeg. Ce soir-là, dans un cinquième match consécutif, un adversaire des Sénateurs a été envoyé au banc des pénalités pour avoir asséné un coup de bâton au visage de Tkachuk.

La LNH a commencé à compiler ces statistiques durant la saison 1997-98. Aucun joueur, avant Tkachuk, n’avait reçu un bâton au visage dans cinq matchs consécutifs.

« J’ai remarqué que ça m’est arrivé souvent récemment. Quand notre vice-président aux communications Ian Mendes m’a dit que ça ne s’était jamais produit auparavant, j’ai tout de suite conclu que je suis très chanceux », a dit Tkachuk, mercredi matin.

« L’expression consacrée, c’est ‘jamais deux sans trois’. J’imagine que dans certains cas, les choses peuvent se répéter cinq fois. »

L’attaquant des Blues de Saint-Louis, Robert Thomas, a été le joueur qui a démarré la séquence malheureuse, le 6 décembre à Ottawa. En tentant de soulever le bâton de Tkachuk, il a perdu le contrôle du sien. Il a atteint Tkachuk, tout près de son œil.

C’est un accident. Thomas et Tkachuk sont de grands amis. Thomas a même vécu chez les Tkachuk, à Saint-Louis, durant sa première saison dans la LNH.

Le capitaine des Sénateurs a couru vers le vestiaire, dans les secondes qui ont suivi. Il voulait qu’on examine son visage, avec son œil qui commençait à enfler.

« Brady fréquente les endroits, sur la patinoire, où ça brasse », dit son partenaire de trio Tim Stützle. « Oui, je dirais que c’est le cas », acquiesce Tkachuk.

« Je dois être honnête, je n’ai pas vraiment pris le temps de penser à tout ça », indique le troisième membre du trio, Fabian Zetterlund. « Je me souviens que Thomas l’a atteint au visage. J’ai un vague souvenir d’un autre épisode. Bof. Si on met une cage sur son casque, le problème sera réglé », blague l’ailier suédois.

« Les batons élevés arrivent souvent dans les bagarres pour le contrôle de la rondelle », dit Tkachuk. « Je suis privilégié. Je n’ai jamais eu de problèmes avec les bâtons élevés. Je ne peux pas croire que l’histoire se répète tout le temps. »

Ces cinq incidents ont permis aux Sénateurs d’obtenir cinq supériorités numériques. L’attaque massive d’Ottawa fonctionne à plein regime. Elle a marqué neuf buts à ses 22 dernières opportunités. Le jeu de puissance de l’équipe, qui présente un taux de succès de 25,5 % depuis le début de la saison, permet aux Sens d’occuper le sixième rang dans la LNH, au moment d’écrire ces lignes.

« C’est le genre d’histoire qui pourrait arriver à n’importe qui », croit Zetterlund. « C’est arrivé à Brady. Tant mieux pour nous. J’espère que son visage ne porte pas les traces de tout ça. »

« Vous me connaissez. Je suis prêt à faire n’importe quoi pour aider les boys », dit Tkachuk. « Si je dois continue de prendre des bâtons élevés, je prendrai tous les moyens nécessaires pour aider mon équipe à gagner. »

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