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C'était la première fois de leur histoire que les Blue Jackets se rendaient aussi loin en séries éliminatoires. La déception n'en était pas moins forte, au contraire.
Les Blue Jackets se voyaient partis pour la gloire après avoir écarté de leur chemin les champions de la LNH en saison régulière d'entrée de jeu et pris l'initiative 2-1 dans la série de deuxième tour contre les Bruins de Boston.
Puis, le château de cartes s'est effondré. C'est comme un sentiment de rêve inachevé qui animait les joueurs à l'issue de la défaite de 3-0 que les Bruins leur ont infligée dans le match no 6.
« Nous y avons toujours cru, a déclaré le défenseur David Savard. C'est ce qui faisait la force de notre groupe. Tout le monde poussait dans la même direction, chacun acceptant son rôle. Le déblocage est survenu avec une dizaine de matchs à jouer en saison régulière. »
Les Blue Jackets se sont soudés au bon moment, contre les vents et les marées qui ont balayé l'organisation pendant toute la saison.
Le futur au sein de l'organisation de l'attaquant vedette Artemi Panarin et du gardien Sergei Bobrovsky a été une source de distractions par moments.
« Ça n'a pas été une saison facile, a avoué Savard. Nous avons eu à gérer des situations inhabituelles, mais nous sommes devenus un groupe tissé serré. Tout le monde a embarqué dans le projet des dirigeants et du personnel d'entraîneurs. Ç'a été la clé de notre succès.
« Nous avions une bonne équipe, a-t-il continué, et nous étions prêts à relever n'importe quel défi en séries en sachant que ce serait des défis de taille, surtout contre le Lightning de Tampa Bay pour commencer. La série face aux Bruins a été difficile, mais plusieurs matchs auraient pu aller d'un bord ou de l'autre. »
Contrairement à Tortorella, Savard a accepté de parler des retombées positives du parcours de l'équipe.
« C'est énorme pour l'organisation, a avancé Savard qui est un vétéran de huit saisons chez les Blue Jackets. Ça fait longtemps que les partisans attendaient ça, une équipe qui passe le premier tour. Dès la première année que j'ai participé aux séries avec l'équipe, j'ai vu le 'buzz' qu'il y avait en ville. Le 'buzz' était encore plus fort cette année.
« Nous, les joueurs, on se voyait aller plus loin. »