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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse, et quelques autres dont la valeur est en baisse et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Andrew Shaw, Canadiens de Montréal (A) : Shaw traverse une excellente séquence et à ses neuf derniers matchs, il a amassé neuf points (cinq buts, quatre passes), prenant le deuxième rang des marqueurs du Tricolore derrière Max Domi (12). Cette bonne récolte n'est que le reflet de la saison de l'attaquant de 27 ans, qui sera vraisemblablement la meilleure de sa carrière. Avec 33 points (16 buts, 17 aides) en 45 matchs, Shaw n'est qu'à six points de son sommet en carrière, et ce, en ayant raté 19 parties en raison de blessures. L'entraîneur Claude Julien aime le jumeler à ses meilleurs attaquants, et on le voit régulièrement évoluer à 5-contre-5 avec Domi, ainsi que sur le jeu de puissance. Mardi contre les Red Wings de Detroit, Shaw a réussi un tour du chapeau en jouant avec Domi et Jonathan Drouin. Malgré de tels chiffres, Shaw a été réclamé dans seulement 16 pour cent des ligues standards de Yahoo. Vrai qu'il a un historique de blessures assez lourd, mais il a été bien peu sélectionné par les poolers pour un joueur qui amasse en moyenne 0,73 point par rencontre. C'est le moment de mettre le grappin dessus.

MTL@DET : Shaw marque trois buts dans la victoire

Rasmus Dahlin, Sabres de Buffalo (D) : Depuis le 1er février, Dahlin n'est rien de moins que le quatrième meilleur marqueur chez les Sabres et il est à égalité au 13e rang parmi tous les défenseurs de la LNH en vertu d'une récolte de neuf points (trois buts, six passes) en 13 matchs. En plus, sept de ces points ont été obtenus sur le jeu de puissance, un sommet dans la LNH, et Dahlin a également dirigé plus de deux lancers au filet par rencontre en moyenne. À plus petite échelle, il a amassé cinq points (deux buts, trois mentions d'aide) au cours d'une séquence de quatre parties avec au moins un point qu'il tentera de prolonger vendredi face aux Penguins de Pittsburgh. Après avoir obtenu 20 points en 39 matchs entre le début de la saison et la fin de l'année 2018, la recrue de 18 ans est littéralement en feu depuis le début de 2019, comme en témoigne sa récolte de 17 points en 23 sorties.

WSH@BUF: Dahlin marque du cercle en A.N.

Semyon Varlamov, Avalanche du Colorado (G) : Après avoir été incapable d'acheter une victoire entre le 21 janvier et le 12 février (0-2-3), Varlamov semble finalement être sorti de sa torpeur. Depuis le 14 février, le Russe a obtenu sept des huit départs du Colorado et montré un dossier de 5-1-1 avec une moyenne de buts alloués de 1,84 et un pourcentage d'arrêts de ,945 avec un jeu blanc. Ç'a permis à l'Avalanche de freiner sa glissade et de revenir au plus fort de la course aux séries dans l'Association de l'Ouest. Au cours des cinq prochaines rencontres, l'Avalanche ne disputera aucune série de deux matchs en deux soirs et croisera notamment le fer avec les Ducks d'Anaheim, les Red Wings et les Sabres, trois adversaires prenables que l'équipe se doit de vaincre. Ça pourrait vouloir dire un maximum de départs pour Varlamov et également quelques victoires de plus à sa fiche.

COL@CHI: Varlamov demeure alerte contre Anisimov

EN BAISSE

Rickard Rakell, Ducks d'Anaheim (A) : Rien ne fonctionne pour l'attaquant de 25 ans, qui a été blanchi à ses huit derniers matchs et qui cumule seulement deux points (un but, une passe) depuis 16 parties. Au cours de cette période, Rakell affiche également un différentiel de moins-13, le pire de son équipe. Bien entendu, les Ducks en arrachent et sont loin d'être une puissance offensive, mais les poolers sont en droit de s'attendre à plus de Rakell, qui est le deuxième attaquant le plus utilisé au total (18:26) et en avantage numérique chez les Ducks (2:30). Rappelons que Rakell a inscrit 33 et 34 buts, respectivement, au cours des deux dernières saisons, mais le plateau des 15 buts semble ambitieux cette fois.
Mattias Ekholm, Predators de Nashville (D) : Ekholm en a surpris plus d'un cette saison avec une récolte de 41 points (sept buts, 34 passes) en 64 matchs jusqu'ici, de loin sa meilleure campagne en carrière, mais serait-il tranquillement en train de revenir à la normale? Ekholm a été blanchi de la feuille de pointage à ses cinq derniers matchs et il ne compte que quatre points (un but, trois mentions d'aide) en 13 sorties au mois de février en plus d'afficher un différentiel de moins-4, le deuxième pire de son équipe. La bonne nouvelle pour les poolers est que les Predators sont l'une des très bonnes formations de la LNH et ils se sont améliorés à la date limite des transactions, donc Ekholm ne manquera pas de bonnes options à qui refiler la rondelle. Cela dit, sa moyenne de 0,31 point par partie au mois de février est bien inférieure à sa moyenne de 0,73 affichée lors des quatre mois précédents, ce qui a de quoi inquiéter les poolers d'ici à la fin de la saison.
Henrik Lundqvist, Rangers de New York (A) :C'est difficile pour Lundqvist récemment. Le Suédois a conservé un dossier de 1-4-2 avec une moyenne de 3,16 à ses sept dernières sorties. Depuis le 1er février, il a dû concéder plusieurs départs à son adjoint Alexandar Georgiev (Lundqvist : sept; Georgiev : six) et c'est ce dernier qui connaît le plus de succès durant cette période (4-1-1, MBA 2,95 %ARR. ,915). Ce qui pourrait nuire aux performances de Lundqvist est le fait que six des neuf prochaines rencontres de New York seront jouées à l'étranger, là où Lundqvist connaît son lot de difficultés avec une fiche de 7-8-3, une moyenne de 3,46 et un taux d'efficacité de ,901. L'autre élément qui n'aidera pas la cause de Lundqvist : les Rangers sont en reconstruction et se sont débarrassés de Mats Zuccarello, de Kevin Hayes et d'Adam McQuaid avant la date limite des transactions. La force de frappe des Rangers a considérablement diminué et les victoires pourraient se faire rares d'ici à la fin de la saison.