Rickard Rakell, Ducks d'Anaheim (A) : Rien ne fonctionne pour l'attaquant de 25 ans, qui a été blanchi à ses huit derniers matchs et qui cumule seulement deux points (un but, une passe) depuis 16 parties. Au cours de cette période, Rakell affiche également un différentiel de moins-13, le pire de son équipe. Bien entendu, les Ducks en arrachent et sont loin d'être une puissance offensive, mais les poolers sont en droit de s'attendre à plus de Rakell, qui est le deuxième attaquant le plus utilisé au total (18:26) et en avantage numérique chez les Ducks (2:30). Rappelons que Rakell a inscrit 33 et 34 buts, respectivement, au cours des deux dernières saisons, mais le plateau des 15 buts semble ambitieux cette fois.
Mattias Ekholm, Predators de Nashville (D) : Ekholm en a surpris plus d'un cette saison avec une récolte de 41 points (sept buts, 34 passes) en 64 matchs jusqu'ici, de loin sa meilleure campagne en carrière, mais serait-il tranquillement en train de revenir à la normale? Ekholm a été blanchi de la feuille de pointage à ses cinq derniers matchs et il ne compte que quatre points (un but, trois mentions d'aide) en 13 sorties au mois de février en plus d'afficher un différentiel de moins-4, le deuxième pire de son équipe. La bonne nouvelle pour les poolers est que les Predators sont l'une des très bonnes formations de la LNH et ils se sont améliorés à la date limite des transactions, donc Ekholm ne manquera pas de bonnes options à qui refiler la rondelle. Cela dit, sa moyenne de 0,31 point par partie au mois de février est bien inférieure à sa moyenne de 0,73 affichée lors des quatre mois précédents, ce qui a de quoi inquiéter les poolers d'ici à la fin de la saison.
Henrik Lundqvist, Rangers de New York (A) :C'est difficile pour Lundqvist récemment. Le Suédois a conservé un dossier de 1-4-2 avec une moyenne de 3,16 à ses sept dernières sorties. Depuis le 1er février, il a dû concéder plusieurs départs à son adjoint Alexandar Georgiev (Lundqvist : sept; Georgiev : six) et c'est ce dernier qui connaît le plus de succès durant cette période (4-1-1, MBA 2,95 %ARR. ,915). Ce qui pourrait nuire aux performances de Lundqvist est le fait que six des neuf prochaines rencontres de New York seront jouées à l'étranger, là où Lundqvist connaît son lot de difficultés avec une fiche de 7-8-3, une moyenne de 3,46 et un taux d'efficacité de ,901. L'autre élément qui n'aidera pas la cause de Lundqvist : les Rangers sont en reconstruction et se sont débarrassés de Mats Zuccarello, de Kevin Hayes et d'Adam McQuaid avant la date limite des transactions. La force de frappe des Rangers a considérablement diminué et les victoires pourraient se faire rares d'ici à la fin de la saison.