Poolers : Buchnevich a pris son erre d'aller à St. Louis

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse, et quelques autres dont la valeur est en baisse et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

POOLERS :Top-100 des attaquants | Top-50 des défenseurs | Top-25 des gardiens

EN HAUSSE

Pavel Buchnevich, Blues de St. Louis (A) : La période d'adaptation semble terminée pour Buchnevich chez les Blues, qui l'ont acquis des Rangers de New York durant l'entre-saison. L'attaquant de 26 ans a récolté sept points (quatre buts, trois passes) au cours d'une série de quatre matchs avec au moins un point lors de laquelle il a décoché 14 tirs, un sommet chez les Blues. Il profite actuellement de la blessure au haut du corps de David Perron, qui est évalué quotidiennement, pour évoluer sur la première vague du jeu de puissance de St. Louis, et trois de ses sept points ont été obtenus avec l'avantage d'un homme. Il ne faut toutefois pas penser que le retour éventuel de Perron va nuire à sa production, car depuis 10 matchs, soit bien avant l'absence de Perron, le Russe a amassé 12 points (cinq buts, sept aides) en évoluant principalement avec Robert Thomas et Vladimir Tarasenko. C'est tout un contraste avec son début de saison, alors qu'il n'avait inscrit que trois buts et deux passes en 10 rencontres.

Adam Boqvist, Blue Jackets de Columbus (D): Boqvist connaît actuellement ses meilleurs moments de la saison, lui qui vient de récolter cinq points, dont trois filets, à ses quatre plus récents affrontements. Le défenseur de 21 ans a obtenu trois de ses points avec l'avantage d'un homme en étant employé sur la première vague du jeu de puissance des Blue Jackets, qui utilisent deux défenseurs (Zach Werenski) en avantage numérique en l'absence de Patrik Laine, blessé aux obliques. Le retour de Laine va peut-être écarter Boqvist de la première unité de l'avantage numérique, mais d'ici là, les poolers peuvent en profiter, surtout que Columbus a marqué cinq fois en 21 occasions (23,8 pour cent) en supériorité numérique à ses sept dernières sorties. Au cours des deux derniers matchs, l'entraîneur Brad Larsen a employé Boqvist avec Werenski à 5-contre-5 plutôt qu'avec Gavin Bayreuther, ce qui a fait bondir son temps de jeu à plus de 20 minutes par partie.

James Reimer, Sharks de San Jose (G) : Contre toute attente, James Reimer connaît une excellente saison et il vient de remporter cinq de ses sept derniers matchs, conservant une moyenne de buts alloués de 2,42 avec un pourcentage d'arrêts de ,928, en plus d'avoir été le troisième gardien le plus souvent mis à l'épreuve dans la LNH durant cette séquence (207 tirs reçus). Les Sharks vont affronter les Islanders de New York jeudi et les Blue Jackets dimanche, deux adversaires prenables pour Reimer. Ce dernier devrait néanmoins être payant peu importe l'identité de l'équipe adverse et aider les poolers dans les statistiques périphériques, alors qu'il a montré un pourcentage inférieur à ,909 dans un match seulement trois fois depuis le début de la saison.

EN BAISSE

Nick Suzuki, Canadiens de Montréal (A) : La saison de Suzuki est en montagnes russes. Le joueur de centre a amorcé la saison avec une passe en six matchs, avant d'amasser 13 points (quatre buts, neuf aides) à ses neuf rencontres suivantes, puis il vient de récolter une maigre mention d'aide à ses neuf plus récentes sorties. Au cours de cette séquence, il a affiché un différentiel de moins-7 et disputé quatre matchs consécutifs sans décocher un tir au but. La plupart du temps, le Tricolore est incapable d'acheter un but, donc les poolers feraient mieux de rester loin de ses joueurs jusqu'à ce que le vent tourne. À l'entraînement de mercredi, Suzuki évoluait entre Cole Caufield et Mathieu Perreault, ce qui n'a rien de très inspirant pour les poolers.

Brent Burns, Sharks de San Jose (D) : Les poolers avaient retrouvé le bon vieux Burns en début de saison lorsqu'il a récolté 12 points, dont 11 passes, en 13 matchs avec 47 tirs après une saison fort difficile de 29 points en 56 rencontres en 2020-21. Sauf qu'à ses neuf dernières parties, il n'a obtenu aucun point, et plus inquiétant encore, il n'a décoché que huit tirs au but et aucun dans cinq de ces matchs. D'ici à ce qu'il se ressaisisse, il vaut mieux regarder du côté de son coéquipier Erik Karlsson (quatre points à ses quatre derniers matchs) à San Jose ou même Mario Ferraro.
Carter Hart, Flyers de Philadelphie (G) : Après un début de saison encourageant, Hart est revenu à ses habitudes de la saison dernière, alors qu'il a accordé 16 buts à ses quatre dernières sorties (0-3-1) pour un taux d'efficacité de ,877 et une moyenne de 3,97. Les Flyers ont perdu leurs sept derniers matchs (0-5-2) et ils n'ont offert pratiquement aucun soutien offensif à leurs gardiens durant cette séquence avec seulement 12 buts. Ils ne joueront pas avant dimanche, et leur calendrier à partir de là promet d'être extrêmement exigeant avec cinq matchs en sept jours, dont des duels contre le Lightning de Tampa Bay dimanche, l'Avalanche du Colorado le lendemain, puis les Golden Knights de Vegas le 10 décembre. Voilà qui devrait finir de vous convaincre de ne pas miser sur un de leurs gardiens.