La saison en revue : Analyse des Sabres pour les poolers

Avec la saison 2019-20 de la LNH interrompue depuis le 12 mars en raison des inquiétudes entourant le coronavirus, LNH.com revient sur la campagne de chacune des 31 équipes de la Ligue.
Aujourd'hui, les joueurs des Sabres de Buffalo qui ont retenu l'attention chez les poolers avant la pause :

SABRES DE BUFFALO : Portrait de la saison régulière | Honneurs individuels | Moments mémorables
La valeur sûre
Au moment de la pause, Jack Eichel se trouvait à égalité au 10e rang des pointeurs de la LNH avec une récolte de 78 points en 68 matchs. Il ne lui manquait que quatre points pour égaler son sommet personnel en une saison, établi l'an dernier, et il avait déjà effacé ses marques personnelles au chapitre des buts (36), des buts en avantage numérique (11) et des points en avantage numérique (27). Avec ses 227 tirs, ce qui lui vaut le 13e rang de la LNH, et son différentiel de plus-5, la première fois de sa carrière qu'il se trouve dans le positif à ce chapitre, Eichel représente véritablement l'une des plus belles options pour les poolers. Et tout ça, malgré le fait qu'il a considérablement ralenti juste avant l'interruption de la saison avec un but en huit matchs.

La surprise
Si l'attaquant Victor Olofsson a fait écarquiller bien des yeux, il a eu tout de même eu la chance d'évoluer avec Eichel et Sam Reinhart sur le premier trio de l'équipe pendant presque toute la saison. Le gardien Linus Ullmark est quant à lui venu donner une lueur d'espoir aux Sabres, alors que Carter Hutton connaissait un passage à vide qui s'est prolongé pendant plusieurs semaines. Après avoir remporté ses six premiers départs, Hutton n'a pas signé d'autre victoire avant le… 1er février! Il a compilé une fiche de 0-8-4 avec une moyenne de buts alloués de 4,04 et un pourcentage d'arrêts de ,872 au cours de cette horrible période. Le jeune Ullmark a brillamment pris la relève, conservant entre le 25 octobre et le 1er février un dossier de 14-13-2, une moyenne de 2,66 et un taux d'efficacité de ,914 en plus de signer un blanchissage. Au moment de l'interruption de la saison, il présentait une fiche de 17-14-3, une moyenne de 2,69 et un pourcentage d'arrêts de ,915.

La déception
À sa première saison avec les Sabres en 2018-19, Jeff Skinner en a mis plein la vue en atteignant le plateau des 40 buts pour la première fois de sa carrière, alors qu'il a passé la grande majorité de la campagne sur le même trio qu'Eichel. Les Sabres ont convaincu Skinner de s'entendre à long terme avec eux au cours de la saison morte plutôt que de se prévaloir de son autonomie, et avec un contrat de huit ans d'une valeur de 72 millions $ en poche, Skinner devait être l'un des fers de lance à Buffalo pendant de nombreuses années. Alors, les poolers qui se sont empressés de l'ajouter à leur formation à l'occasion de leur dernier repêchage étaient en droit de s'attendre à un meilleur rendement que les 23 points (14 buts, neuf passes) obtenus par Skinner cette saison. Il n'a récolté que trois points en avantage numérique, lui qui a été évincé de la première vague à partir du mois de novembre, et son différentiel de moins-22 est le pire de l'équipe, et l'un des 10 pires de toute la LNH parmi les attaquants.