Weber practice

BROSSARD - Un visage familier était de retour sur patins mercredi matin au Complexe sportif Bell de Brossard, un peu avant l'entraînement du Tricolore.

Après Phillip Danault la semaine dernière, Shea Weber a patiné en compagnie des thérapeutes sportifs et du numéro 24 qui est venu le rejoindre sur la glace. Weber n'a pas joué depuis le 16 décembre lors de la Classique 100 de la LNH, incommodé par une blessure au pied.
La nouvelle a fait évidemment bien des heureux dans le vestiaire du Tricolore.
«C'est bien de le voir de retour sur la glace, ça fait un bon moment maintenant. C'est bien de savoir qu'il retrouve la forme, a indiqué Victor Mete à propos de son partenaire à la ligne bleue en début de saison.

En l'absence du défenseur format géant, le jeu de puissance a dû s'adapter sans son quart-arrière, qui a inscrit 12 de ses 17 buts la saison dernière avec l'avantage d'un homme.
«C'est un gros morceau de notre jeu de puissance, il possède l'un des meilleurs tirs de la Ligue, mais on a aussi beaucoup de joueurs talentueux, a poursuivi Mete. On bouge la rondelle assez vite et les joueurs adverses se retrouvent hors position. On ouvre les lignes de tir et de passe et on essaie de décocher dès que possible.»
Et pour le moment, le Tricolore a relevé le défi avec brio. La preuve? L'attaque à cinq a réussi à convertir cinq de ses dix occasions le week-end dernier contre Anaheim et Ottawa.
«Quand Shea s'est blessé, ça nous a enlevé une arme à la ligne bleue, on l'a ressenti. Mais ces temps-ci, le jeu de puissance fonctionne bien, tout le monde a un travail et le fait bien, a souligné Jonathan Drouin, qui joue surtout, lui, le rôle du distributeur de rondelles.
«Des soirées, Chucky [Alex Galchenyuk] va faire beaucoup de lancers sur réception, des fois on utilise plus Max [Pacioretty]. La fin de semaine dernière avec [Jeff] Petry, comment il dirigeait le jeu de puissance, c'était beau à voir.»

Pour sa part, Brendan Gallagher estime qu'une meilleure récupération de rondelles pourrait expliquer les récents succès du Tricolore à 5 contre 4.
«On récupère les rondelles libres et ça nous donne une deuxième et une troisième chance. Lorsqu'on peut épuiser ceux qui tuent les pénalités de l'autre côté en gardant la rondelle dans le territoire adverse, meilleures sont nos chances de marquer. Ça fonctionne pour nous depuis quelques temps, et on prend des bons lancers. Les récupérations de rondelle ont mené à ça, a indiqué le numéro 11.
«On a quand même cinq bons joueurs sur la glace; on essaie juste de faire des jeux, de lire ce que l'autre équipe fait. Travaille, et les bonnes choses vont arriver. C'est ce qu'on fait en ce moment.»