Récemment, le chiffre trois a été réservé aux mauvaises nouvelles - parlez-en à Alex Galchenyuk, David Desharnais et Greg Pateryn, le trio de joueurs des Canadiens qui a été mis hors de combat plus tôt cette semaine -, cette fois, il pourrait bien être le chiffre chanceux de Mitchell.
«Il obtient beaucoup de chances et il les convertit toutes», a souligné le coéquipier de Mitchell, Brian Flynn, plus tôt cette saison. «Torrey convertit tout ce qu'il touche.»
Pas tout à fait, mais presque.
En 27 rencontres depuis le début de la saison, le Montréalais a inscrit sept buts, dont deux jeudi contre les Devils. Il a atteint ce total en décochant seulement 21 lancers - faisant donc scintiller la lumière rouge, en moyenne, à chaque trois lancers.
Pour mettre cela en perspective, actuellement, Mitchell a plus de chances de marquer un but que le Canadien moyen a de chances de gagner en «déroulant le rebord».
«Je ne sais pas quoi dire, je dois simplement tirer plus souvent, j'imagine», a exposé Mitchell, qui a terminé deuxième l'an dernier chez ses coéquipiers avec un taux de réussite de 15,9%.
C'était évidemment la leçon à retenir jeudi, alors que le match de deux buts du numéro 17, n'en fut presque pas un.
«Lorsque j'étais en deux contre un, tout ce que je voulais faire, c'était passer la rondelle à Pauly [Paul Byron]. Mais j'ai vu le bâton sur la glace et je me suis dit "C'est peut-être mieux de tirer", a admis en riant le joueur de centre, qui connaîtra la meilleure saison de sa carrière offensivement s'il poursuit à ce rythme. Tout a fonctionné.»
Voici le Top 33% des tirs de Mitchell cette saison:
