Un honneur
Byron et sa famille étaient plus qu'heureux d'apprendre que la section montréalaise de l'Association des chroniqueurs de hockey de la Ligue nationale l'avait choisi.
«C'est évidemment un honneur incroyable d'être reconnu. C'est tout un accomplissement et c'est un grand moment de fierté pour moi», a-t-il admis.
Le rôle du négligé, Byron le connaît très bien. Même qu'il croit que cette étiquette lui sera collée jusqu'à ce qu'il accroche ses patins.
«Quand tu fais 5 pi 9 po et 160 lb, tout le monde te regarde comme si tu n'avais pas d'affaire là. Ils ne comprennent pas et je suis correct avec ça. Dans ma tête, je pense que je mesure 6 pi et pèse 200 lb. Je ne laisse pas la balance me dicter ma stature ou ma façon de jouer», a lancé l'auteur de 37 points en 72 matchs cette saison.
Marqueur naturel
Il est difficile de nos jours d'atteindre le plateau des 20 buts en une saison dans la LNH comme l'a fait Byron dimanche dernier. Mais pour l'ailier gauche, il est presque normal qu'il ait fini par avoir ses statistiques.
«J'ai toujours été un très bon marqueur, même quand je suis arrivé dans la Ligue américaine. À ma première saison, j'en ai marqué 15 et j'ai subi quelques blessures qui ont fait que j'ai été moins constant cette année-là, a rappelé le joueur de 27 ans.
«À ma saison suivante, j'en ai inscrit 27. J'ai toujours été capable de marquer. Quand je suis déménagé dans l'Ouest, je me suis toujours dit que je devais jouer avec hargne et être un joueur de quatrième trio pour être dans la LNH», a-t-il ajouté.
Byron regardait les joueurs du top-6 et voyait bien leur talent, leur expérience. C'est pourquoi il a senti le besoin de modifier son style de jeu.
«C'est quelque chose que j'ai fait et qui m'a aidé à atteindre la LNH, ça ne fait aucun doute. Il suffisait de mettre tous les morceaux ensemble et ça ne s'est pas produit jusqu'à ce que j'arrive à Montréal», a admis l'ancien des Olympiques de Gatineau, dans la LHJMQ.