Scherby_Story

Nikita Scherbak a de grandes ambitions pour 2016-2017.
Le choix de première ronde des Canadiens il y a deux ans veut faire oublier une saison difficile en 2015-2016, marquée par des blessures qui l'ont contraint à disputer seulement 48 rencontres avec les IceCaps de St-John's dans la Ligue américaine.

«L'année dernière a été difficile, cette année je m'attends à plus de moi-même. Je n'ai pas joué autant de matchs que j'espérais», de concéder Scherbak, qui a inscrit 23 points (7B-16A) à sa première année chez les professionnels. «Je n'ai pas été à la hauteur de ce que j'attendais de moi, donc j'espère que cette année ça ira mieux.»
L'attaquant russe n'a également pas eu la chance d'être rappelés par le grand club en cours de saison, comme plusieurs de ses coéquipiers - son bon ami Michael McCarron, par exemple.
«J'étais heureux pour les gars. Nous sommes une équipe, une famille. Je regardais souvent les matchs à la maison quand mes amis jouaient», de poursuivre Scherbak. «C'est certain que j'aurais aimé avoir ma chance, mais ils méritaient d'y être.»
«Il doit prendre ça comme une année d'expérience», a pour sa part analysé Michel Therrien. «Nous voyons un joueur différent cette année, donc je ne crois pas que ça ait affecté sa confiance. Il est beaucoup plus fort, il a eu un très bon été d'entraînement. Il est resté avec notre entraîneurs en conditionnement physique tout l'été. Nous voyons un jeune homme devenir de plus en plus fort.»

Aujourd'hui en pleine forme - et en pleine confiance - Scherbak entend profiter du camp d'entraînement pour forcer la main de la haute direction et prouver qu'il a sa place dans la grande ligue, malgré un début timide chez les professionnels.
«Je dois jouer de la bonne façon, parce que dans la LNH, une simple petite erreur peut te coûter très cher», d'expliquer l'ailier, qui s'est une fois de plus illustré dimanche après-midi en inscrivant un très beau but durant le match intra-équipe Rouges contre Blancs. «Je dois simplement travailler fort, tout le monde sait ce dont je suis capable, je dois simplement jouer un jeu simple.»
«Il doit se battre pour sa position sur la glace, il doit s'assurer de bien patiner, il doit jouer à un rythme de la LNH et il doit être créatif», d'énumérer quant à lui l'entraîneur-chef. «C'est un bon patineur et il sait faire des jeux.»
Pas besoin de chercher bien loin pour en avoir la démonstration.

Dans cette vidéo captée au tournoi de recrues à London la fin de semaine dernière et partagée largement sur les médias sociaux, on voit l'attaquant russe déborder brillamment le défenseur des Penguins sur l'aile avant de couper au centre et déjouer le gardien.
«Je crois que si j'en avais la chance, j'essaierais de refaire ce jeu-là à ce niveau [dans la LNH]. Je n'essaie pas des trucs en pratique que je ne peux pas utiliser en situation de match. Évidemment, c'est plus difficile à un niveau supérieur, parce qu'il y a moins d'espace et une meilleure défensive devant toi», de conclure Scherbak. «J'ai été un peu chanceux là-dessus, mais j'aurais fait la même chose ici si j'en avais eu l'occasion.»