Kirk_Muller_Card

BROSSARD - Les tests hors glace étaient à l'ordre du jour jeudi alors que s'amorçait officiellement le camp de perfectionnement annuel des Canadiens au Complexe sportif Bell.

Le gymnase était bondé d'espoirs et de joueurs invités qui ont été mis à l'épreuve par le personnel du Service de science du sport et performances. Vêtus de leur t-shirt arborant le slogan «Attitude is everything», les joueurs ont frayé leur chemin à travers les différentes stations au centre d'entraînement des Canadiens.
Le slogan est basé sur le message que l'entraîneur associé Kirk Muller a livré aux jeunes mercredi matin, lorsqu'il s'est adressé à eux pendant une trentaine de minutes.

Cover_DevCamp_Thursday

«Tout ce que je veux, c'est vous voir vous développer dans la bonne direction. Tirez avantage de l'occasion que vous allez avoir. Les installations ici sont incomparables, le personnel, les docteurs, les entraîneurs, les entraîneurs du développement... Ils sont tous ici pour vous. On est ici, parce qu'on veut vous voir connaître du succès. Et on veut vous voir poursuivre la tradition des Canadiens de Montréal, a dit Muller.
Le vétéran de 19 ans de la LNH qui a participé à six Matchs des étoiles a passé quelques minutes à parler de la victoire de la coupe Stanley des Canadiens en 1993, commençant cette portion de son discours en insistant sur l'engagement que les joueurs avaient fait les uns envers les autres au camp d'entraînement, bien avant qu'ils ne soulèvent le précieux trophée en juin.
«Cette petite carte, je l'ai encore. En 1993, on s'est regroupés. L'équipe s'est regroupée et notre entraîneur nous a dit : "Les gars, nous sommes en mission. Nous allons nous engager en tant qu'équipe en 1993." Et on a écrit notre numéro dessus. Ç'a commencé avec une culture, une croyance que si vous faites les choses ensemble et que vous vous engagez, vous ne savez pas ce qui peut arriver, a décrit Muller.
«Ce que j'ai vu [à ce moment-là] et comme plusieurs de nos équipes championnes ont vu, c'est qu'il n'y a pas de raccourcis.»
Ensuite, Muller a fièrement montré sa bague de la coupe Stanley.
«De cette petite carte, de travailler ensemble et tout, on est arrivés à ça, a mentionné Muller.
«Je ne la porte jamais. La raison pour laquelle je ne la porte pas, c'est parce que je veux la prochaine. Lorsque j'aurai terminé ma carrière dans le hockey, je vais la porter à nouveau. Je l'ai amené ici pour vous la montrer. De cette carte, tout le travail, de cette petite carte résulte cette bague. Mais personne ne donne la bague en premier. Personne ne te laisse écrire ton nom sur la coupe Stanley avant que tu n'aies ce papier.»

Muller a ensuite posé une question importante à son auditoire, à savoir s'ils étaient prêts à mettre les efforts au-delà du camp.
«Vous avez quelques jours ici, une occasion d'obtenir toutes les informations et toutes les connaissances que vous voulez, a dit Muller.
«Vous voulez être meilleur chaque jour, chaque fois que vous allez sur la glace. Vous voulez vous améliorer chaque fois que vous allez au gymnase. Ils vont travailler avec vous et vous enseigner des choses. Qu'est-ce que vous allez faire avec ça?»

Poehling_Thursday

Le directeur du développement des joueurs Rob Ramage a insisté sur l'importance du message de Muller.
«Ce processus commence maintenant, en tant que membre des Canadiens de Montréal... Il s'agit de commencer à enraciner cette attitude positive, cette éthique de travail, la fierté de porter l'uniforme tricolore. C'est ce qu'on commence à faire en ce moment avec ces jeunes. Alors lorsqu'ils arriveront à Montréal, ils seront habitués, a souligné Ramage, lors d'une rencontre avec les médias jeudi.
«Cinq minutes plus tôt, c'est 15 minutes en retard quand vous faites partie des Canadiens de Montréal. C'est le genre de chose dont on parle.»