«Tout ce que je veux, c'est vous voir vous développer dans la bonne direction. Tirez avantage de l'occasion que vous allez avoir. Les installations ici sont incomparables, le personnel, les docteurs, les entraîneurs, les entraîneurs du développement... Ils sont tous ici pour vous. On est ici, parce qu'on veut vous voir connaître du succès. Et on veut vous voir poursuivre la tradition des Canadiens de Montréal, a dit Muller.
Le vétéran de 19 ans de la LNH qui a participé à six Matchs des étoiles a passé quelques minutes à parler de la victoire de la coupe Stanley des Canadiens en 1993, commençant cette portion de son discours en insistant sur l'engagement que les joueurs avaient fait les uns envers les autres au camp d'entraînement, bien avant qu'ils ne soulèvent le précieux trophée en juin.
«Cette petite carte, je l'ai encore. En 1993, on s'est regroupés. L'équipe s'est regroupée et notre entraîneur nous a dit : "Les gars, nous sommes en mission. Nous allons nous engager en tant qu'équipe en 1993." Et on a écrit notre numéro dessus. Ç'a commencé avec une culture, une croyance que si vous faites les choses ensemble et que vous vous engagez, vous ne savez pas ce qui peut arriver, a décrit Muller.
«Ce que j'ai vu [à ce moment-là] et comme plusieurs de nos équipes championnes ont vu, c'est qu'il n'y a pas de raccourcis.»
Ensuite, Muller a fièrement montré sa bague de la coupe Stanley.
«De cette petite carte, de travailler ensemble et tout, on est arrivés à ça, a mentionné Muller.
«Je ne la porte jamais. La raison pour laquelle je ne la porte pas, c'est parce que je veux la prochaine. Lorsque j'aurai terminé ma carrière dans le hockey, je vais la porter à nouveau. Je l'ai amené ici pour vous la montrer. De cette carte, tout le travail, de cette petite carte résulte cette bague. Mais personne ne donne la bague en premier. Personne ne te laisse écrire ton nom sur la coupe Stanley avant que tu n'aies ce papier.»