Quel sport est le plus exigeant physiquement : le hockey ou la lutte?CJ :Les deux le sont, mais il n'y a pas de saison morte à la lutte. C'est ça la différence. Le hockey est assurément le sport où c'est le plus difficile de remporter un championnat. C'est le sport le plus exigeant et difficile physiquement, mais vous avez ensuite trois ou quatre mois pour récupérer. Dans la lutte, vous n'aurez jamais ça. Ce sont deux mondes dangereux sous différents aspects, mais de tous les sports dans le monde, le hockey est le plus dur, selon moi.
Que penses-tu de l'évolution du monde de la lutte?CJ :C'est comme au hockey. Je suis certain qu'il y a des gens qui s'ennuient du bon vieux hockey, mais il n'y aura plus jamais de Wayne Gretzky. Même s'il va y avoir un autre gars aussi talentueux, il n'y aura plus jamais d'époque où quelqu'un pourra amasser 215 points par saison. Les joueurs sont plus gros, les règlements sont différents, ce n'est plus pareil. Comme dans la lutte. Les choses ont changé au fil des années. Lorsque j'ai commencé, la scène internationale était privilégiée. Les gars provenaient de territoires et de pays différents, mais de nos jours, vous passez six mois dans un programme de développement et vous faites vos débuts à la télévision nationale quelque temps après. Certains n'aiment pas ça, mais selon moi, c'est l'évolution du domaine. Chaque sport ou chaque forme de divertissement y passe un jour. C'est excitant. Vous devez demeurer à l'avant-garde, plutôt que de vivre dans le passé et vous plaindre. Je suis certain que beaucoup de jeunes joueurs de hockey n'aiment pas entendre des choses comme : « Dans mon temps, nous ne portions pas de casque. » Eh bien, ça c'était avant et maintenant c'est différent. C'est l'approche que j'ai. Je préfère être à l'avant plutôt que de suivre la tendance.
Comment décrirais-tu Fozzy en un mot?CJ : Énergie. Je crois qu'au fil des années, nous avons bâti une réputation d'être un groupe très divertissant et énergique sur scène et nous nous attendons à ce que nos foules participent et elles le font. Il n'y a pas de dragon qui sort du ciel ou d'effets pyrotechniques à nos spectacles. Nous sommes le spectacle. Nous prenons ça sérieusement et nous nous assurons qu'il n'y ait aucun moment ennuyant dans tout ce que présente Fozzy sur scène. Je n'ai jamais aimé les groupes qui ne font que se tenir debout. J'ai toujours aimé ceux qui ont l'air d'avoir du plaisir sur scène parce que ça vous entraîne à en avoir autant. C'est réciproque.