Behind enemy lines fr_ Vermette-Desharnais

Malgré leurs confrontations sur la glace, les joueurs de la LNH réussissent néanmoins à se forger de solides amitiés loin de la patinoire. Nous avons pensé qu'il serait intéressant, dans ce cas, de faire du repérage dans les vestiaires adverses afin de dénicher un joueur ennemi qui nous permettrait d'en apprendre un peu plus sur un joueur des Canadiens. Aujourd'hui : l'attaquant des Ducks Antoine Vermette sur son partenaire d'entraînement durant l'été, David Desharnais.

Depuis quand vous connaissez-vous?ANTOINE VERMETTE :Je dirais que ça fait environ neuf ou dix ans.
Êtes-vous devenus amis dès les premiers instants?AV :Nous sommes tous les deux originaires du comté de Lotbinière dans le coin de Québec. Même si nous avons quelques années de différence, David est tellement un bon « jack » que ça n'a pas pris de temps pour qu'on soit sur la même longueur d'onde.
Restez-vous en contact durant la saison?AV : Pas parce que c'est un mauvais gars, mais c'est plutôt rare. Je ne suis pas fort sur les messages textes comme les filles! (rires)

Antoine Vermette

Quelles activités faites-vous ensemble à l'extérieur de la patinoire?AV : Avec les gars de notre groupe d'entraînement, nous faisions quelques sorties à l'occasion. Nous nous sommes aussi associés à la Fondation Philippe Boucher. Nous travaillons donc conjointement pour aider cette cause.
Nous savons que David et toi vous entraînez ensemble durant l'été. Qui d'entre vous est le plus maniaque de l'entraînement en gymnase?AV : (rires) Difficile à dire. Sans vouloir l'embarrasser, vous devriez lui poser cette question. J'ai comme une idée de ce qu'il répondra!
Vous êtes tous deux originaires de la région de Québec. Crois-tu qu'il a eu de la difficulté à s'habituer au chandail du Tricolore après avoir grandi dans le bastion des Nordiques?AV : Non, je ne crois pas. En fait, je suis tellement content pour lui. Je suis son cheminement depuis quelques années. Quand un gars de notre coin fait bien, on est fier de lui. Même si on vient de Québec, on connait l'histoire derrière le chandail des Canadiens.
Il a remporté le trophée remis au joueur le plus gentilhomme de la LHJMQ à trois reprises à Chicoutimi. Sois honnête… À quel point est-il vraiment gentilhomme?AV : C'est un gars très gentil, même s'il aime bien jouer des tours de temps en temps!
Qui est le plus drôle?AV :Je dirais moi, parce que David est un excellent public. Il rit tout le temps quand je raconte des blagues! (rires) Il me donne confiance durant l'été!
Il a l'air plutôt jeune quand on le regarde. Dis-nous la vérité, se fait-il encore « carter » à l'occasion?AV : Je ne pense pas, non. Mais puisqu'il commence à être davantage connu, je crois que tout le monde est pas mal content de le voir arriver dans son établissement! (rires)
Quelle est la chose qui pourrait nous surprendre au sujet de David?AV :Je ne sais pas si c'est déjà sorti, mais je vais seulement vous dire qu'il est très bon danseur! (rires)

David Desharnais