Vous vous êtes affrontés à quelques reprises dans la LNH, mais vous avez également eu la chance de jouer ensemble avec l'équipe américaine aux Jeux olympiques et à la Coupe du monde. À quel point était-ce cool d'enfin pouvoir évoluer dans la même équipe?JQ :C'était incroyable. On jouait dans la même fédération dans notre jeunesse et en tant qu'adultes, on a été chanceux de pouvoir évoluer ensemble dans des tournois comme ceux-là. Connaître quelqu'un depuis aussi longtemps et pouvoir jouer avec lui signifie beaucoup. C'était très spécial.
Es-tu content du fait que tu doives seulement l'affronter deux fois par saison?JQ :Oh oui. Ses tirs sont puissants, c'est bien que j'en ressente les effets seulement qu'à deux occasions par année.
Dans un article publié sur le site The Player's Tribune en 2015, tu as affirmé que Max était le joueur le plus sous-estimé de la LNH. Le penses-tu toujours aujourd'hui?JQ: Assurément. Il est discret dans ce qu'il fait, mais il est très efficace. Il connaît ses forces et il les exploite très bien. Nous, les gardiens, on pense à son tir. Son tir est très lourd et il le dégaine très rapidement. Ça doit être difficile à voir à la télévision, mais lorsque tu le vois tirer et que tu es devant le filet, la rondelle arrive très rapidement. Ajoutez à ça qu'il est capitaine et qu'il joue à Montréal avec toute l'attention de la ville dirigée vers l'équipe; je crois qu'il est très sous-estimé.
Il y a un but en tirs de barrage particulièrement auquel nous pensons, où il a eu le dessus sur toi dans ce duel… À quel point en as-tu entendu parler?JQ :(rires) Je suis certain qu'il me l'a fait savoir. Ce n'était pas la première fois qu'il me faisait le coup.