Charlie-Lindgren

BROSSARD - C'est avec un esprit de compétition bien aiguisé que plusieurs joueurs s'amènent au camp cette année. Pour la plupart d'entre eux, les prochaines semaines seront déterminantes pour la suite des choses.

C'est le cas pour le gardien Charlie Lindgren. Le jeune homme de 24 ans sait très bien que le poste de gardien substitut n'est toujours pas attribué. Même si le vétéran Antti Niemi vient de signer une prolongation de contrat d'un an, le jeune cerbère veut démontrer qu'il peut jouer le rôle de second dès cette saison.
«C'est ce à quoi sert le camp d'entraînement. Je vais juste faire de mon mieux. Je connais la situation. Tout ce que je peux contrôler, ce sont mes efforts et mon attitude, et j'ai l'intention de travailler dur et de faire pression sur l'équipe» explique-t-il. «C'est la Ligue nationale de hockey. Ce n'est pas parce que j'ai signé un contrat que j'ai quelque chose d'acquis. Je dois travailler dur et gagner le poste», renchérit le jeune homme qui a disputé 14 matchs l'an dernier avec les Canadiens.

Lindgren sur la compétition au poste de 2e gardien

Déterminé à bien faire lors du camp, Lindgren affirme qu'il ne se met pas ce poids sur les épaules. «Je ne vais pas me mettre de pression supplémentaire. Je sais ce que je dois faire tous les jours ; contrôler mon éthique de travail et mon attitude. C'est mon troisième camp d'entraînement alors je sais à quoi m'attendre», affirme le gardien de but.
Pour l'entraîneur-chef Claude Julien, rien n'est acquis pour personne en ce moment. «Oui, il y a une compétition. Même si nous avons signé Niemi récemment, si l'un d'eux est bien meilleur que l'autre, nous irons toujours avec le meilleur gardien de but», explique Julien. Cependant, l'entraîneur affirme tout de même que le numéro 37 débute avec une légère avance. «Je ne le cacherai pas, Niemi a une longueur d'avance, car il a été très solide l'année dernière. Mais cela n'empêchera pas Lindgren d'être dans la course. Il a encore une chance de faire ses preuves et de gagner une place», conclut-il.
Després veut jouer dans la LNH
Simon Després est un autre des joueurs qui souhaitent faire bonne figure lors du camp. Après avoir passé près de deux ans loin des patinoires de la LNH, Després avoue prendre de plus en plus ses aises sur la glace.
«Je me sens un peu nerveux, mais c'est une bonne nervosité. Ça fait deux ans que je n'ai pas joué dans la LNH. Par contre, je me sens de mieux en mieux», explique l'ancien des Penguins et des Ducks. Pour le joueur originaire de Laval, le pire est maintenant derrière lui. «Mon plus gros défi pour revenir dans la LNH je crois que je l'ai déjà franchi. Les tests médicaux et physiques, c'était important pour moi et ça s'est bien déroulé».

Després sur son essai dans la LNH

Même si son dernier match dans la grande ligue remonte à 2016, le choix de première ronde en 2009 a confiance en ses propres moyens. «Je suis capable de jouer dans plusieurs situations. J'ai de l'expérience dans le circuit. Je peux amener un élément physique comme je peux effectuer une bonne première passe. Je crois personnellement que je suis meilleur qu'avant», conclut-il.
De son côté, Claude Julien est satisfait du rendement du défenseur jusqu'à présent. «Ce que je vois jusqu'à présent c'est sa mobilité pour un joueur de son gabarit. Il se déplace bien et il a un bon coup de patin. Pour un gars de sa taille, c'est assez impressionnant. C'est la raison pour laquelle il a été un choix de première ronde», explique l'entraîneur. Avec les matchs hors-concours qui s'amorceront dans quelques jours, Claude Julien affirme cependant que l'évaluation n'est pas terminée. «Nous aurons l'occasion de le voir à l'œuvre lors des matchs de présaison. À ce moment-là, nous serons en mesure de savoir où il en est avec son jeu».
Kotkaniemi continue de s'acclimater à la LNH
Le choix de première ronde des Canadiens de Montréal lors du dernier encan poursuit son cheminement lors du camp d'entraînement. Il reconnaît que la barre est plus élevée dans le circuit Bettman.
«La chose la plus importante est la rapidité et les gars sont plus gros. J'ai besoin d'être plus fort dans les coins. Par exemple, mon compagnon de ligne [Nicolas] Deslauriers est énorme. Je reçois beaucoup de conseils de la part de Deslauriers et 'Arsi' [Artturi Lehkonen]», raconte le jeune homme.
Le camp se poursuit dimanche avec le match intraéquipe des Rouges contre les Blancs dès 13h au Centre Bell.