Quel type de joueur de hockey étais-tu?SZ :Lorsque je jouais au hockey de rue, je pensais sincèrement avoir des habiletés! (rires) Je croyais que mes parents gaspillaient ce don de Dieu que je croyais posséder. Mais ces jours sont maintenant loin derrière moi. Je pensais avoir de bonnes mains, mais il y a quelques années lorsque je vivais encore à Montréal, je jouais au hockey cosom avec des amis et certains d'entre eux étaient vraiment très bons. C'est à ce moment que j'ai réalisé que j'étais davantage un joueur de troisième trio ou un joueur de soutien. J'étais très déterminé et fort en échec-avant, mais pas un joueur talentueux comme je pensais l'être auparavant.
Quel est ton plus beau souvenir des Canadiens?SZ :Un de mes meilleurs moments, c'est lorsqu'ils ont gagné la coupe Stanley en 1993. Deux parades avaient été organisées : une à Montréal et l'autre à Laval. L'équipe était allée à l'Hôtel de Ville de Laval et une scène avait été aménagée. Tout le monde était devant et moi j'étais derrière la foule. Lorsque l'autobus est arrivé, il était à l'autre extrémité, où je me trouvais. Patrick Roy a été l'un des premiers à sortir et dès qu'il est sorti à l'extérieur, tout le monde s'est rué vers lui, et moi j'étais directement devant lui. Tout d'un coup, le petit gars maigrichon de neuf ans que j'étais a été projeté tête première vers son entrejambe! (rires) Je me souviens qu'il m'a dit : «Whoa, Whoa petit gars!» C'est la seule interaction que j'ai eue avec Patrick Roy.
Quel était ton joueur favori dans ta jeunesse?SZ : Russ Courtnall était mon joueur préféré par excellence et bien sûr, Patrick Roy. J'aimais beaucoup Kirk Muller lors du parcours vers la coupe en 1993 et plus tard, Saku Koivu.
Au fil des années, tu as lutté dans plusieurs pays et habité dans une multitude d'endroits différents. Est-ce que c'était difficile de suivre les activités de l'équipe?SZ :Lorsque je voyageais et même maintenant puisque j'habite à Orlando, je regardais les matchs sur NHL GameCenter Live. Je tente de regarder le plus de matchs possible, mais parfois, mes déplacements sur la route ne me le permettent pas. Je suis souvent resté éveillé jusqu'à 4h du matin pour regarder des matchs lorsque j'étais en Arabie Saoudite, au Japon ou à différents endroits en Europe. Si j'avais une bonne connexion Internet, je le regardais en ligne.