Petry - Panel

MONTRÉAL - Lorsque Jeff Petry enfilera les patins pour son 500e match en carrière dans la LNH ce samedi soir, ses accomplissements sur la patinoire ne seront pas les seules choses qui lui viendront à l'esprit.

À l'extérieur de la glace, le défenseur de 30 ans a vécu bien des changements au cours des dernières années. On pense à son départ de sa ville chérie, Edmonton, pour s'établir à Montréal en mars 2015. On pense également à l'arrivée de ses deux fils - Boyd Jackson, âgé de deux ans et demi, et Barrett Hawkins, ayant seulement neuf mois - avec sa femme, Julie.
«J'ai plusieurs choses de quoi être fier durant cette période, a indiqué Petry, qui a rencontré sa tendre moitié alors que les deux fréquentaient l'Université de l'État du Michigan vers la fin des années 2000.
«Il s'est passé tellement de choses depuis cette époque. J'ai gagné en maturité au cours des huit dernières années, notamment en me mariant et en devenant père de deux enfants.»
Tweet from @petryules: Well, I guess I should���ve been taking these guys to warm ups every game this season. ����������������� #sorryaboutthat #officialgoodluckcharms #gohabsgo #howaboutsomemore1pmgamesnextyear #thanks �� pic.twitter.com/pMSNSquvTD
Cette maturité transparaît aussi dans le développement de son jeu depuis ses débuts avec les Oilers durant la saison 2010-2011. C'était une évolution graduelle que le natif d'Ann Arbor, au Michigan, a accueillie à bras ouverts.
«Je crois que c'était une étape importante du processus que de passer de l'université à la LNH après seulement une demie année dans la Ligue américaine, a expliqué Petry, un ancien choix de deuxième tour des Oilers, 45e au total, en 2006.
«La vitesse du jeu était évidemment un enjeu, mais l'aspect mental aussi, c'est-à-dire savoir ce que tu devras faire avant même de recevoir la rondelle parce que tout le monde exécute des jeux plus rapidement à ce niveau.»
Évidemment, tout ça vient avec l'expérience, mais de voir le fruit de ses efforts rend le processus encore bien plus gratifiant.

«L'objectif était de progresser graduellement. Mon but était évidemment de faire le saut dans la LNH, mais d'y aller étape par étape, de recevoir une éducation et ensuite de gravir les échelons, a soutenu Petry, qui mène actuellement chez les défenseurs des Canadiens avec huit buts et 25 points en 54 matchs cette saison jusqu'à maintenant.
«Je crois que mon jeu est assez bon en ce moment. Il y a toujours place à l'amélioration, et je crois que c'est quelque chose que j'ai appris avec le temps. Maintenant, l'important c'est de continuer d'aller de l'avant et d'élever encore mon jeu d'un cran.»
Petry semble faire exactement cela avec sa récente performance de deux buts contre les Ducks d'Anaheim samedi dernier avant d'en ajouter un autre contre les Sénateurs d'Ottawa le lendemain.
Il se classe aussi au deuxième rang de l'équipe avec 123 mises en échec. Sa feuille de route affiche aussi 93 tirs bloqués et une moyenne de temps de glace de 23:27 par match.

En rétrospective, choisir de poursuivre une carrière au hockey plutôt qu'au baseball alors qu'il était au primaire a indéniablement été une excellente décision.
«La première question que tous les gens me posent c'est pourquoi j'ai choisi le hockey. C'était une passion. J'aimais davantage jouer au hockey, et je crois que personne n'en est aussi heureux que moi et mes parents, a conclu Petry qui a inscrit 41 filets et 150 points depuis le début de sa carrière dans la LNH.
«C'est simplement un bon sentiment d'atteindre ce plateau. C'est un bel accomplissement.»