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ANAHEIM - La Californie n'a jamais été particulièrement hospitalière aux Canadiens. Ce fut de nouveau le cas en octobre 2017.

Lorsqu'on accorde le premier but à l'équipe adverse, la clé est de répliquer le plus rapidement possible. Le Tricolore n'a jamais eu l'occasion de le faire vendredi puisque les Ducks ont frappé tôt et l'ont fait à plusieurs reprises.
Tirant de l'arrière 1 à 0 après seulement 1:46 d'écoulée dans la rencontre, les Montréalais ont vu leurs adversaires doubler leur avance exactement deux minutes plus tard, et à mi-chemin en première période, la marque était de 3 à 0 pour les locaux.
Les Canadiens n'ont cependant pas baissé les bras et ont été à la chasse aux canards en deuxième période, bombardant John Gibson de 30 lancers - un nouveau record d'équipe pour une période dans l'histoire de l'équipe. Deux d'entre eux provenant des bâtons de Paul Byron et de Brendan Gallagher ont terminé leur trajectoire dans le filet adverse pour redonner espoirs aux visiteurs.
Mais en l'espace de 1 min 37 s en troisième période, tout s'est effondré. Les hommes de Randy Carlyle ont déjoué Carey Price à trois reprises coup sur coup et n'ont jamais eu à regarder en arrière à partir de ce moment, l'emportant finalement 6 à 2.
«Je ne crois pas avoir déjà vu quelque chose comme ça. Un manque de concentration peut-être et on s'est fait solidement frapper. Nous sommes tannés de perdre. Nous sommes assurément exaspérés de jouer de la façon qu'on jouait en première période. Les gars sont frustrés. On doit arrêter de s'apitoyer sur notre sort», a indiqué le défenseur Karl Alzner, qui a terminé la rencontre avec un différentiel de moins-2.
«Ce n'était pas un bon voyage. Aucunement. C'est toujours difficile de venir jouer ici, mais la manière qu'on a perdu les trois matchs, ce n'est vraiment pas amusant.»
Personne dans le vestiaire n'était en mesure d'expliquer à quel point l'équipe était complètement différente en deuxième période de celle qu'on a vue en première et en troisième. Ils savent que s'ils avaient joué durant les 60 minutes en temps réglementaire comme lors du deuxième vingt, le résultat aurait probablement été très différent.
«Il n'y a pas d'excuses pour les hauts et les bas dans notre jeu. C'est encore plus frustrant parce que ça démontre qu'on est capable de bien jouer, mais je ne sais pas pourquoi, c'est comme si on devenait trop à l'aise. Notre rythme est trop inconstant. Il y a trop de bonnes équipes et trop de bons joueurs dans cette Ligue que tu ne peux pas te présenter durant une présence ou une période», a mentionné Brendan Gallagher, qui a marqué son deuxième but de la saison, vendredi soir.
«On a appris la leçon à quelques occasions. On devrait la connaître maintenant, mais c'est de notre faute. Moi inclusivement. Tu dois te regarder dans le miroir, te présenter à l'aréna le lendemain et comprendre qu'en tant qu'individu, que tu dois être meilleur.»
Les Canadiens ne seront toutefois pas de retour à l'aréna samedi puisqu'ils effectueront le long vol de retour vers Montréal. Par contre, ils savent qu'ils devront redoubler d'ardeur au travail s'ils espérèrent mettre un terme à leur mauvaise séquence mardi soir au Centre Bell, face aux Panthers de la Floride.