«Les gars se sont levés, ont joué des rôles qu'ils n'ont jamais joués avant et ont contribué aux succès de l'équipe. Ça prend l'apport de tout le monde, surtout dans la situation actuelle. Tout le monde doit s'assurer de patiner et de rendre la vie dure aux autres équipes, parce que même si ça ne paraît pas sur la feuille de pointage, ça paraît plus le match avance», a poursuivi le capitaine.
Quoique dans le cas de Jeff Petry, ça paraît dans les deux cas.
Le défenseur a prolongé à trois sa séquence de matchs avec un but, a ajouté deux mentions d'aide et a offert le plus beau des cadeaux de fête à Markov, qui s'absentait pour la première fois en plus de 100 matchs le jour de son 38e anniversaire.
«Il joue sûrement le meilleur hockey de sa carrière. On a remarqué une amélioration dans son cas depuis qu'il est arrivé d'Edmonton, a avancé Michel Therrien, qui a utilisé le numéro 26 pendant plus de 25 minutes mardi. Dernièrement, il est engagé autant offensivement que défensivement, il patine bien et il joue avec confiance.»
Une confiance renouvelée depuis un récent entretien.
«J'ai traversé une période plus difficile dernièrement et j'ai eu une rencontre avec J.J. [Jean-Jacques Daigneault, l'entraîneur des défenseurs]. Il m'a simplement dit que je suis à mon meilleur quand je patine et que je joue un jeu physique, donc mon objectif était de revenir à ça, a confié Petry, qui a inscrit sept points (4B-3A) à ses cinq derniers matchs. Jusqu'à date, ça paye.»
«La chose la plus importante pour moi est de m'impliquer offensivement, a poursuivi l'arrière qui, avec ses 16 points depuis le début de la saison, occupe le troisième rang des pointeurs à la ligne bleue, derrière Andrei Markov (21 points) et Shea Weber (18 points). Ça me permet de me dégourdir les jambes tôt dans le match. Les défenseurs me voient comme un quatrième attaquant.»