En deux temps
Les 40 premières minutes de jeu se sont jouées en deux temps. Les Canadiens ont d'abord pris les devants par trois buts en première période, avant que les Golden Knights ne ramènent ensuite le score à 3-2 au deuxième vingt.
Cousins a déjoué Fleury à l'aide d'une feinte à 5:51. Le défenseur Nicolas Hague a failli sauver la mise, mais il a été incapable d'empêcher la rondelle de glisser au-delà de la ligne rouge du but.
Kovalchuk a doublé l'avance à 12:33 en enfonçant son deuxième retour de tir dans le filet, à la suite du lancer initial de Phillip Danault.
Armia a été crédité du troisième but, à 18:05. Le lancer, de Kulak en provenance de la ligne bleue, a été involontairement dévié par Theodore, avant d'être effleuré par le Finlandais.
« Notre exécution a fait défaut en première période, a commenté DeBoer. Nous avons eu de bonnes chances, mais ils ont saisi leurs chances contrairement à nous. Je n'estime pas que nous méritions d'être en retard 3-0. La bonne nouvelle, c'est que nous avons fait face à cette adversité de la bonne façon. »
Les visiteurs ont fait de bons ajustements, tout en déployant plus de combativité. Marchessault les a inscrits à la marque à 9:08, complétant la passe de Reilly Smith de derrière le filet.
L'acharnement de Stastny devant Price, à 14:47, allait mettre la table pour une troisième période intrigante.
À la recherche du but égalisateur, les Golden Knights ont pris des risques à mesure que les minutes s'égrenaient.
Ç'a pavé la voie à quelques descentes en surnombre du Tricolore. Celle que Cousins a concrétisée avec Weise, à 9:40, lui a permis de respirer plus d'aise.
Mais Pacioretty a rendu les choses intéressantes à 1:58 de la fin, au moment où on attaquait déjà à six joueurs. Et Smith a créé l'égalité avec 7,5 secondes à jouer, toujours sans Fleury devant le filet.
En surtemps, les Canadiens ont obtenu les meilleures occasions d'en finir, mais Fleury a multiplié les acrobaties. Il a réalisé un arrêt spectaculaire en se projetant sur la glace, tout en levant les jambières en l'air, face à Kovalchuk qui a pu s'amener devant lui.
« Un arrêt comme j'ai vu Martin Brodeur en faire dans le temps », a lancé Kovalchuk en souriant.